Test de la BR 628

Salut ! Aujourd’hui, un test d’un autorail allemand édité chez Railtraction, le BR 628. Je vous vois déjà venir avec des « Olivier je vais appeler l’hôpital psychiatrique, tu as déjà testé cet add-on ! » ou autres remarques du genre, eh bien vous pouvez raccrocher vos téléphones, car j’avais déjà testé le 628.4, et aujourd’hui c’est au tour du 628.2 ; RailTraction a en effet modélisé cette autre sous-série du fameux autorail bicaisse d’outre-Rhin !

Après le 628.4, voilà le 628.2 !

Petit historique très bref pour comprendre et retour au début des années 70 : la DB (Deutsche Bundesbahn bien sûr) cherche a remplacer ses autorails Schienenbus déjà bien usés après seulement 20 ans de circulation. Sort des bureaux d’études un projet d’autorail bicaisse, plus puissant que ses prédécesseurs, très bien conçu et ayant la capacité de circuler sur les grandes lignes du pays. C’est le début des 628. Les concepteurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin, et ont conçu de nouvelles sous-séries de cet autorail, à chaque fois avec des améliorations. Dans les années 80, pour la 628.2 : ajout de la première classe, modification de la forme des caisses, et ajout d’écrans d’affichage de destination. Dans les années 90, bénéficiant du retour d’expérience avec les sous-séries précédentes, apparaissent les 628.4 : plus longues, plus puissantes, portes doubles… Aujourd’hui, seules les 628.2 et 628.4 (et quelques 628.9) circulent encore, indifféremment sur les lignes en fonction de leur affectation.

Moins long et moins puissant que son successeur : 120 km/h max !

Passons donc à la modélisation de RailTraction : la qualité est aussi bonne que la 628.4 avec une très belle modélisation extérieure, une cabine très immersive et fidèle, pas de vue passager. Le scripting est excellent : les opérations sont très réalistes, surtout en ce qui concerne les portes. PZB et SIFA sont activables à la demande, et on peut même changer en cours de route le modus du PZB. Les sons sont très bons, tirés du modèle réel, et on aimera l’entendre à plein régime encore plus que celui de la 628.4 dans les gradients, car celui-ci aura encore plus de mal !

La cabine est toujours aussi immersive.

Le problème ici, c’est le prix : de nombreux add-ons comprennent plusieurs versions ou sous-séries des matériels concernés : par exemple : Taurus d’HRQ, 6MT de JT, Minuetto d’Anemonelab… les différences existent, je suis d’accord, et on les voit bien en comparant les deux modèles, mais ce n’est pas non plus comme si on mettait côte à côte un X 2400 et un X 2800 ! Le style de conduite, ici, n’est que très légèrement différent. Au final, avoir les deux sous-séries vous revient à près de 30 euros, c’est beaucoup trop cher ! Un pack proposant les deux modèles à un peu moins de 20 euros me parait le prix raisonnable pour cela… donc si vous avez déjà la 628.4 à quoi bon repayer à nouveau 15 euros juste pour avoir une version moins puissante de l’autorail ? Bref, sauf si vous avez un grand intérêt pour les 628, à ce prix-là, passez votre chemin, et prenez le premier modèle !

Presque 30 euros pour 628.2 ET 628.4, non mais allo quoi !

3 Commentaires

    • Re460 sur 12 septembre 2014 à 20 h 04 min
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    Cher Cerbère,

    Merci beaucoup pour votre présentation de cette machine. Fan des DMU allemands en général (on peut rêver d’une 643 à défaut d’attendre la 642) et de la 628 en particulier, je me suis précipité sur ma tirelire pour investir. Je dois vous avouer que je suis un brin déçu. Oui, la machine est belle et on peut dire qu’elle a bien vieilli. La physique est bonne et j’ai retrouvé avec plaisir le quatrième cran du régulateur qui stabilise la vitesse aux environs de 97 km/h (100 km/h pour la 628-4). Mais j’ai aussi relevé deux dysfonctionnements qui ont gâché mon plaisir: les portes ne s’ouvrent pas (et on ne les entend donc pas) et, en plus, le voyant lumineux de fermeture desdites portes n’est pas opérationnel en cabine.

    Je saisis l’occasion, Cher Cerbère, pour vous remercier de vos rubriques que je lis et relis avec beaucoup de plaisir.

    Avec mes plus cordiales salutations

    • Re460 sur 13 septembre 2014 à 11 h 34 min
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    « Errare humanum est sed perseverare diabolicum est ». Désolé, Cher Cerbère, mais je n’avais pas portè suffisamment d’attention au manuel s’agissant de l’ouverture des portes. Je retire donc mes critiques s’agissant de ce point car tout fonctionne à la perfection. C’est donc une belle machine, plaisante à conduire notamment sur la partie non électrifiée du Köblitzer Bergland et pour des navettes rapides sur Munchen-Garmisch Partenkirchen.

    Bien cordialement et bon week-end

    1. En effet, la commande des portes est le seul point « bien visible » qui démarque les deux add-ons, avec la vitesse maximale aussi bien sûr 🙂

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