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cerbere22

A Luxembourg : Sillon lorrain suite et fin !

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cerbere22    4,382

Salut ! Voici le dernier reportage sur le Sillon Lorrain, et après Nancy, Metz et Thionville, il est normal que nous concluons ce périple à l'extrémité nord de cette autoroute ferroviaire, Luxembourg. L'occasion de découvrir les CFL...

J'embarque à 7h31 dans l'Intercités de Nuit (anciennement Lunéa, d'ailleurs les voitures affichent toujours cette dénomination) 4882 Nice-Luxembourg. Je crois qu'il est intéressant de citer toutes les villes desservies par ce train de nuit, parti de Nice la veille à 18h58 : Antibes, Cannes, Saint Raphaël, Draguignan, Toulon, Marseille, Arles, Avignon - dernier arrêt du jour à 23h07, Neufchâteau (06h33), Toul, Nancy, Metz, Thionville, et enfin Luxembourg.
Si vous connaissances ferroviaires sont bonnes, vous savez que Toul se situe sur la ligne 1 (Paris-Strasbourg), donc que la locomotive - tractant 4 voitures - arrive côté Bourgogne. Celle-ci (suspense sur son identité :P) dispose de 20 minutes pour se mettre à l'opposé du train, et nous voilà reparti en direction de Luxembourg.
Petit rappel en conclusion des points importants de ce sillon lorrain du sud vers le nord :
-Gare de Nancy
-Triage de Frouard
-Bifurcation de la ligne 1 vers Toul, Bar-le-Duc, Paris
-Gare et triage de Pont-à-Mousson
-Raccordement de Vandières vers la LGV Est
-Gare et triage de Pagny-sur-Moselle
-Technicentre de Metz (où sont entretenus les matériels Métrolor)
-Gare de Metz
-Gare et triage énorme de Woippy
-Gare, triage et dépôt de Thionville
- Zoufftgen : Frontière France-Luxembourg
-Gare et triage de Bettembourg
-Gare de Luxembourg

J'arrive à Luxembourg à 9h37, let's get started ! Comme d'hab, je commence par le train qui m'a permis d'arriver sur place, je peux enfin vous dévoiler ma loco mystère... en fait je pense que vous aurez deviné qu'il s'agit d'une Sybic en livrée En Voyage, 26164.

 

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La gare de Luxembourg possède 10 quais, mais l'infrastructure est conçue pour que chaque voie puisse accueillir deux trains. Chacune d'entre elles est divisée en quatre sections A B C D (A étant vers la France, et D vers le nord), et les trains ne sont pas indiqués voie 4, mais voie 4AB par exemple.
Voilà un premier cas avec ces séries 2000 des CFL, voie 4CD. Ces automotrices, Z2 luxembourgeoises, sont très proches des Z 11500 françaises (que j'ai montré à plusieurs reprises dans cette série).

 

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Et si on reste sur la même voie, mais qu'on continue de marcher, on tombe sur une série 2220 (équivalents aux TER 2N NG, mais vous êtes habitués maintenant ^^). 2217 va effectuer le RB 5059 vers Athus, départ 09h52.
Les CFL reprennent la nomenclature allemande pour les différents types de train : RB (Regional Bahn) pour les trains lents/omnibus, RE (Regional Express) pour les trains express (quelle logique !), IR (InterRegio) pour les trains lents sur des longues distances (en réalité, vers la Belgique) et IC (InterCity) pour les trains rapides (vers Bruxelles en fait).

 

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Il existe deux séries de locomotives électriques pour les CFL : les 3000 (identiques aux HLE 13 belges, qu'on a déjà vu), et les 4000. Il s'agit en fait de TRAXX P140 AC (qui appartiennent à la famille des 185). Utilisées à la fois pour le transport de voyageurs ou marchandises, les 4000 sont des locomotives bicourant 25 kV 50 Hz et 15 kV 16 2/3 Hz. Théoriquement, elles peuvent donc circuler sur le réseau français, cependant elles ne sont autorisées à franchir la frontière.
Leur design est très pratique pour faire de la pub, et bon nombres d'entre elles comportent un pelliculage particulier. C'est le cas pour 4005, à la tête du RB 6859 à destination de Rodange et 4001, sur la voie d'à côté.

 

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La 26164 va raccompagner - en refoulant, la classe ! - ses 4 voitures Lunéa au triage, où elles se reposeront la journée, avant de repartir pour la Côte d'Azur le soir.

 

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Certaines locos de la série 4000 portent un marquage CFL Cargo, mais cela ne les empêche pas d'être polyvalentes. C'est le cas de 4012, qui va assurer le RB 4909 à destination de Wasserbillig - départ 09h48 voie 6CD. Les 4000 effectuant des RB/RE sont toujours accompagnées de voitures à deux-niveau, avec en queue de train une voiture-pilote.

 

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En voici justement une, à la fin d'une rame à destination de Rodange, via Esch-sur-Alzette. Ce train, comme celui à destination d'Athus, va emprunter la ligne 7, qui relie la capitale au sud-ouest luxembourgeois, à Pétange. Différentes bifurcations apparaissent alors, vers la Belgique (Athus), la France (on y reviendra) ou alors vers d'autres villes du pays comme Rodange.

 

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Dans le "coin belge" de la gare (voies 1 et 2 - terminus), on a l'occasion de voir une 3000 et une HLE 13, la preuve que ces deux locomotives sont exactement les mêmes.

 

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Celle-là vous devez la connaître ! Il s'agit d'une BR 628, de la DB. Ces autorails viennent souvent s'incruster dans la gare, puisqu'ils sont aux commandes des liaisons Luxembourg-Trêves. Celles-ci sont cadencées à une par heure. La rame affiche "Nicht Einsteigen", soit littéralement "Pas d'embarquement". En effet, après être arrivée en provenance de Trêves à 09h47 - RE 5214, cet autorail va repartir au triage de Luxembourg, juste au sud de la gare.

 

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Voilà ensuite juste à côté, voie 9, qu'arrive 3006 tractant 4 voitures de la SNCB. Il s'agit de l'IR 111 en provenance de Liers.

 

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Voie 4, c'est sa copine 3019 qui ramène des voitures à deux niveaux des CFL : c'est le RE 6984 en provenance de Rodange, qui arrive à Luxembourg avec quelques minutes de retard.

 


L'ouverture de la LGV Est a été une révolution pour tout l'est de la France et les pays limitrophes. Luxembourg n'est pas une exception puisque la ville est maintenant située à un peu plus de 2 heures de Paris, contrairement à plus de 3h30 auparavant. Les TGV qui effectuent ces liaisons sont - comme je l'ai déjà expliqué - des TGV Réseau bicourant équipés de Memor II+, le système de contrôle de vitesse luxembourgeois. Voie 3AC, 507 est arrivé à 09h48, c'était le TGV 2802. Il repartira à 10h11 pour Paris, ce sera le TGV 2865.

 

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Enfin un peu de diesel avec 1102 ! Les CFL possèdent 6 Mak G1000 (Vosslogh), numérotées sous la série 1100, et mises en service en 2004. Ces locomotives, V100, sont autorisées à circuler en Allemagne, France, Italie et Suisse. 1102 est actuellement garée peu après la voie 1, mais vous la verrez bientôt en action !

 

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J'en profite pour vous montrer - non pas mon doigt tout flou - mais les voitures à deux niveaux de la SNCB utilisées sur les Intercity J Bruxelles-Luxembourg. Ces trains arrivent forcément voie 1 et voie 2, les deux voies terminus de la gare, spécialement utilisées pour les trains belges. Et ce n'est pas pour rien ! En effet ces deux voies sont électrifiées en 3 000 V, qui est la tension utilisée sur le réseau du plat pays.

 

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Parlons un peu infrastructure quand même ! La signalisation ferroviaire luxembourgeoise présente certaines similitudes avec la signalisation allemande. On retrouve ainsi deux types de signaux, les signaux à distance, qu'ils soient avancés (SFAv) ou répétiteurs (SFAvR) et des signaux d'arrêts, qui sont des signaux de protection simplifiés (SFVb) ou étendus (SFP).
Le TGV attendait l'ouverture du signal présentant jusqu'alors la deuxième position du SFVb (un feu rouge et feu blanc = manoeuvre autorisée) à la troisième position du SFP (deux feux jaunes + un feu blanc), c'est l'aspect "Vitesse réduite", qui signifie que l'itinéraire comporte au moins une aiguille à ne pas franchir à plus de 30 km/h. C'est l'aspect présenté en grande majorité aux trains quittant cette gare.

 

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26164, la Sybic de tout à l'heure, vient faire un rapide coucou voie 6A. Si votre ordi est assez grand, vous verrez le signal présentant la deuxième position du SFVb (manoeuvre autorisée.)

 

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Après que la loco quitte la gare, le feu blanc s'éteint et le feu bleu s'allume : le signal présente alors la première position du SFP, "Arrêt absolu".

 

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Comme je le disais précédemment, les CFL utilisent le cadencement : voilà que le futur RB vers Rodange arrive en gare, et c'est encore la voiture-pilote qui est en tête.

 

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Voie 10, une rame TER 200 est arrivée 10h11 de Bâle, Sybic en tête. Il s'agit de l'Eurocity 296 Jean Monnet. Le conducteur m'a repéré en train de prendre en photo tout et n'importe quoi, et m'a spontanément proposé de me faire entrer en cabine de la voiture-pilote VU B5uxh... comment refuser ! Encore merci à lui. Peu après mon passage, il a garé la rame, en attendant que le Jean Monnet reparte pour la Suisse.

 

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Le bal des CFL 3000 continue avec 3011 en tête d'un RB en provenance d'Athus.

 

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Certaines 628 sont en livrée CFL, comme celle actuellement voie 9CD. A côté, vous aurez reconnu une Z2.

 

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Petit point technique sur le Vauban, vous savez cet Eurocity Bruxelles-Bâle. Ce n'est pas comme le Jean Monnet, une rame TER 200 ne convient plus : le Luxembourg, la France (en tout cas le nord) et la gare de Bâle SNCF sont électrifiées en 25 kV, mais en Belgique, c'est du 3 kV... Comment faire donc ? On va pas utiliser une loco diesel quand même ! Il y a donc un changement de loco à Luxembourg. Le train parti de Bruxelles tôt ce matin, est tracté par une HLE 20 jusqu'ici, puis une Sybic prend le relais jusqu'au terminus.
Et c'est là que vient les insultes, "mais qu'est-ce que tu racontes Olivier comment une HLE 20, monocourant 3 kV et une Sybic, bicourant 1,5 et 25 kV peuvent être sur la même voie ?" Je vous répond : Grâce à la magiiiiiiiiiiiie ! En fait, cette situation a été prévue, et les voies 3 et 4 sont commutables : elles peuvent à la fois être électrifiées en 3 kV et 25 kV, et ce, juste en tournant un interrupteur sur le quai !
Allez, maintenant qu'on a la théorie, on passe à la pratique :

D'abord, le train arrive de Bruxelles, tractée par une HLE 20, 2005 en l'occurence.

 

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Ensuite, la locomotive plus les deux premières voitures (qui avaient un problème je crois) ont été dételées. La loco belge descend son panto, on commute la tension, et de l'autre côté de la rame, la Sybic arrive... tiens tiens, c'est 26164, celle qui m'a permis d'arriver ici... elle travaille beaucoup aujourd'hui !

 

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Une fois notre itinéraire tracé, le SFVb en deuxième position s'ouvre au SFP en troisième position, et l'Eurocity trace son chemin vers Thionville, Metz, puis Bâle. Ce n'est pas fini pour autant ! En effet, les techniciens procèdent maintenant à la séparation entre les voitures et la locomotives.

C'est là qu'intervient 1102, pour récupérer les deux voitures libérées. Pendant ce temps, sur le quai, on commute la tension, pour ne plus retenir 2005 plus longtemps.

 

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Vite, j'ai juste le temps de faire une photo avant que la loco belge reparte en haut-le-pied. Une fois qu'elle a quittée la gare, il faut à nouveau commuter le courant, pour les prochaines automotrices de la CFL.

 

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Petit point infrastructure : je vous rappelle qu'on case deux trains sur chaque voie : pour éviter toute rencontre désastreuse, on trouve au milieu de chaque voie des signaux, de façon bidirectionnelle, pour protéger les moitiés de voies. Ces signaux sont des SFVb, pour signaux fixes de voie barrées : ils ont deux feux, et une bande blanche à rayures rouges : lorsque le feu inférieur (ou bleu) est allumé, le signal présente la première postion : c'est l'aspect "Arrêt Absolu" ; c'est cet aspect qui est présenté en temps normal. Si le feu supérieur (blanc) est allumé, le SFVb présente la deuxième position : c'est l'aspect "Manoeuvre autorisée".
Pour éviter qu'une locomotive électrique entre dans un secteur avec une électrification qui ne lui convient pas, les SFVb des voies 3 et 4 (commutables) ont une troisième position, dans laquelle le feu blanc est allumé et le feu bleu clignote : dans ce cas, la manoeuvre est interdite, uniquement pour les trains à traction électrique.
Ainsi sur la voie 6, on voit bien le SFVb présentant un feu bleu (première position), assurant la sécurité du TGV situé voie 6AB.

 

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Les Z 24500 me manquaient presque, heureusement en voilà une, en provenance de Nancy...

 

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Voie 10AB, la 628 489 va bientôt partir pour Trêves. Au fait, savez-vous à quoi correspond le 7 de 628 489-7 ? Il s'agit d'une clé de contrôle : on la calcule en multipliant les six premiers chiffres alternativement par 1 et 2, puis en additionnant ces produits (en décomposant si ce ne sont pas des chiffres). Enfin, on soustrait à la dizaine supérieure pour avoir cette clé de contrôle. Un exemple avec 628 498 ?
6x1+2x2+8x1+4x2+8x1+9x2 = 6 + 4 + 8 + 8 + 8 + 18 = 6 + 4 + 8 + 8 + 8 + 1 + 8 = 43.
50 - 43 = 7 donc la clé de contrôle est bien 7.

 

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Voilà 2017, cette Z2 voie 8CD. Ces automotrices peuvent rouler en France, mais ne sont pas autorisées sur le réseau RFF. Arrivez-vous à résoudre l'énigme ? En fait, deux gares mosellanes ne sont pas connectées à RFF mais au réseau luxembourgeois : ces villes sont donc desservies par des trains CFL dont ces Z2.

 

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Certaines 4000 sont nommées, comme 4011, en livrée CFL Cargo. Celle-ci est d'ailleurs nommée, petit coup d'oeil sur le blason d'Ettelbruck. Elle va bientôt partir pour Troisvierges.

 

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Voilà une réunion entre 2200 et Z 24500. On voit bien que ce sont les mêmes machines ! Tandis que voie 9AB, 2206 va partir à 12h00 pour assurer un RB vers Diekirch, 335 part pour Metz une minute plus tôt.

 

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Certaines 2200 sont également nommées, comme 2222 Commune de Dippach jumelée à Landiras.

 

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2210 n'est pas nommée par contre... elle arrive à 12h10 voie 3AB concluant le RB 3236 en provenance de Wiltz.

 

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Une minute plus tard, c'est 2221 qui nous rejoint, voie 4CD, avec le RB 6837 en provenance de Rodange. Ces deux automotrices ne vont pas rester très longtemps, puisque 2210 repart à 12h22 avec le RB 4712 vers Athus, et 2221 nous quitte à 12h25, assurant le RE 66120 vers Volmerange-les-Mines. Il s'agit d'une des deux gares françaises mais uniquement reliées au réseau CFL.

 

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Voilà une nouvelle 4000 décorée, en tête d'un RB vers Rodange.

 

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Petit détail sur 2006, pour montrer les affichages de destination latéraux, absents des Z 11500 françaises. Les deux séries d'automotrices CFL devraient bientôt être rejointes par huit nouvelles rames tricaisses, appartenant à la famille des KISS (construites par Stadler). Malheureusement il y a peu de chance de les voir en France, puisqu'elles devraient normalement être utilisées sur des trains nationaux ou transfrontaliers vers l'Allemagne.

 

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Voilà qu'arrive la Z 24500 que je vais prendre pour le retour, départ 12h30 pour Nancy. Pas moyen d'utiliser les organes de couplage côté Z 24638.

 

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Le voyage s'achève enfin, j'espère que vous aurez pris plaisir à (re)découvrir le rail lorrain à travers cette série consâcré au sillon lorrain.

Et comme j'aime faire plaisir, voilà un bonus en provenance de Nancy. En effet, on l'a vu, la ligne 1 Paris-Strasbourg passe par Nancy, et le train Moscou-Berlin-Paris passe donc par chez nous ! Voilà une photographie, avec une Sybic en tête pour la dernière partie du voyage...

 

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Si vous aimez ce genre de reportages, ne vous inquiétez pas j'en ai d'autres en tête ! A pluche ! :)

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jibeh    4,503

Ha , cette odeur de gare que je connais bien.... et qui me manque... Merci Olivier du partage.

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