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Martel l'Olibrius

5MT - J'en penses du bien !

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Bonjour tout le monde, comme vous le savez la 5MT de Just Trains est sortie tout récemment, et parce que son chant des sirènes est venu à bout de ma volonté je me propose de vous conter mes impressions et observations à son encontre.

 

présentations

 

Etant une personne mal élevée je vais laisser à la page wikipédia le soin de faire les présentations ! Mais non ! Il s'agit d'une vapeur de type 4-6-0 pensée par Robert Arthur Riddles (un ancien du LMS) pour les British Railways. Comme toutes les locomotives "Standard" elle a été créée dans l'optique (ai-je besoin de le dire ?) d'optimiser les coûts de maintenance des vapeurs BR. Son apparence et ses éléments techniques ne sont pas sans rappeler la "Black 5" de Stanier, et les mauvaises langues auront tôt fait de dire que cela s'explique par le précédent employeur de Riddles. (Une énigme difficile à résoudre j'en conviens...) Les principales différences étant l'utilisation d'éléments standardisés, comme la cabine ou la chaudière ; les roues motrices un peu plus larges et la "running plate" plus haute. Au total 172 machines ont étés produites : la plus grande majorité équipées de valves Walschaerts, les trente restantes faisant usage de valves Caprotti. Prenez grade au coefficient d'adhésion (Table 1)... Mais cela sera pour plus tard.

 

Table 1 : Caractéristiques techniques (Car je suis cruel et aime vous balancer des chiffres au visage. :P PS: Merci Wiki.)

 

Date de production : 1951 - 1957

Nombre produites : 172

Poids : 77,2 tonnes

Pression de la chaudière : 225 psi

Nombre de cylindres : 2 externes

Effort tractif : 116,2 kN

Facteur d'adhésion : 4,97

 

Notez que depuis la sortie en date du 11.09.2015 un turbo-patch datant du 20.09.2015, corrigeant certains bugs, a été appliqué. C'est cette version qui me sert de base pour le test. Et un autre est en préparation : il devrait même permettre le captage d'eau comme désormais possible sur la "1950 Riviera Line".

 

contenu du pack

 

La 5MT en deux livrées : vert (Brunswick) avec lignage orange et noir avec lignage blanc et rouge. Différents niveaux de propretés sont disponibles : flambant neuf, un peu fatigué et franchement dégueulasse. A noter que les variantes régionales des locomotives sont présentes, au nombre de trois : une version "normale" ; une version pour la région "southern" (Figure 3) avec disque (et donc 6 emplacements de lampes au lieu des 4 habituels) ; et pour finir un modèle "western" (Figure 2) avec notamment la classification de puissance par disque de couleur (rouge dans notre cas). Et pour finir il existe deux versions du sifflet : une version standard et une version "western" fidèle aux anciens sifflets du GWR. Et tout cela non content de s'entendre, se voit également, car le sifflet était placé plus proche de la cabine sur les machines appartenant à la région du défunt Great Western. Il convient de noter également que la variante équipée de valves Caprotti n'est pas modélisée dans ce pack. Au total il vous est proposé un nombre de 36 machines (2 (livrée) x 3 (usure) x 3 (variantes) régionales x 2 (sifflets)), même s'il est judicieux à ce moment de supposer que le sifflet n'a peut-être pas été utilisé sur toutes les variantes régionales. Je me propose donc de ne pas résoudre exactement pour l'instant la question du nombre de machines historiquement valides disponibles dans ce pack et me contente de vous dire qu'il se situe quelque part entre 18 (dans le cas où le sifflet GWR est EXCLUSIVEMENT monté sur la variante "western") et 36 (Figure 1). Je n’exclus évidemment pas de revenir dans le futur avec un camion de détail.

 

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Figure 1 : Vue d'ensemble des diverses livrées et de leurs états d'usures.

 

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Figure 2 : Variante "western" en gare de Truro.

 

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Figure 3 : Variante "southern".

 

Question Tender il en existe 5 avec diverses capacités d'emport en charbon et en eau. Chacun étant décliné, comme les locomotives, en trois niveaux d'usure. (Total intermédiaire 15) Et comme ce n'est pas assez, la version flambant neuve existe avec deux logos BR différents : le lion qui fait du monocycle, et celui planté dans une couronne. Ce qui donne un total de 18 variantes (Figure 4).

 

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Figure 4 : les tenders.

 

Pour finir des voitures voyageurs BR Mk1 modélisées par Just Trains sont incluses. Les modèles présents sont : BSO (Brake Standard Open) ; TSO (Tourist Standard Open) ; FO (First Open). Le tout en plusieurs livrées (4 au total).

 

modèle extérieur

 

La méthode utilisée pour ce paragraphe a été poussé dans les derniers retranchements du possible : l'amateur qui je suis s'est muni de quelques photographies de la bête en question et les a comparées avec ce qu'il était en mesure d'observer dans le simulateur (Figure 5). Afin de satisfaire les plus curieux d'entre vous, sachez que l'entièreté de photos utilisées ont été acquises sous le manteau dans une ruelle obscure de Manchester, ou (exclusif) sur wikipédia. Mon œil aiguisé n'a pas constaté d'erreur flagrante ni blessante. (Sauf la fois où il a comparé une photo d'une machine équipée de valve Caprotti au modèle en jeu.) Il va sans dire que les gouttes d'eau sont visibles en vue externe sur les fenêtres lorsqu'il pleut ou neige. En conclusion vous pouvez montrer ce modèle aux enfants et à vos proches sans qu'ils encourent le moindre risque, que ce soit pour leur santé mentale ou physique.

 

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Figure 5 : la vraie et le modèle.

 

Les particules ? Ah oui ! Il y en a ! Et beaucoup ! Elles jouent même un rôle dans la détermination de l'état de la machine lors de la conduite. Fumée noire de noire, plus encore que le premier café matinal, lorsque le charbon se fait jeter à grandes pelletées dans le foyer ! La chaudière déborde ? L'eau sort de la cheminée ! Un cheminot déchaine le régulateur et laisse aux cylindres le soin de rassasier leur voracité ? Une éruption de braises est propulsée hors de la machine ! La bête perd pieds et les roues tournent dans le vide ? Un freinage si terrible que toute la masse de la locomotive dérape ? Un panache d'étincelle vous accueille ! Oui il y a des particules pour tout, et oui elles sont essentielles au ressenti, décisives pour l'immersion, utiles (mais pas fondamentales) pour adapter votre interaction avec la bête. Mais pas exemptes de défauts. Tout d'abord la fumée d'échappement semble moins visible (voire presque invisible) depuis le Turbo-patch. De plus, et je ne saurais dire si je suis le seul à souffrir de cela, mais toutes les particules de fumée sont très fortement influencée par le vent, de telle sorte qu'elles partent franchement de travers (parfois jusqu’à 80 degrés par rapport à l'axe du train) même lorsque celui-ci avance à bonne vitesse (Table 3). Alors je triche pour les capture d'écrans, choisi un angle ou cela ne se voit pas.

 

Avertissement : le paragraphe qui suit est purement subjectif ! Vous êtes prévenus ! (A l’ avenir cet avertissement ne sera pas répété.)

 

Si il est vrai que parfois il semblerait que des textures de plus grande taille et particulièrement pour le normal map seraient plus flatteuses pour les rétines, l'usage judicieux du "normal map" supporte la géométrie du modèle aussi bien qu'il aide à récréer les réflexions sur le verni flambant d'une vapeur tout juste sortie d'usine. Pour une machine usée l'embiellage se pare de saleté, la crasse recouvre à tel point toutes les tôles qu'il devient difficile de différencier une livrée verte d'une noire. Des coulures d'huiles apparaissent et semblent devenir épaisses sur les machines usées, la couche de crasse est parée de traces suggérant les gouttes de pluies qui tombant ont déplacé des cendres sur la chaudière. Là ou d'autres modèles ont juste l'air fade avec leurs tristes couleurs, ici tout donne l'impression que textures, modèle tridimensionnel et particules dialoguent joyeusement, récréant l'illusion d'être au contrôle d'un de ces monstres : vivant, fumant, exultant et ce qu'il soit propre ou sale ! Que ce soit les couleurs saturées d'une locomotive neuve ou les détails sur la couche de saleté d'une bête usée jusqu'à la moelle, emporté au rythme des pistons il semble qu'il n'y ait rien à faire pour combattre l'immersion que l'on ressent alors.

 

cabine

 

Je ne suis pas expert, mais je suis prêt à faire confiance à Chris Barnes pour ce qui est de l'exactitude de la cabine. Cette cabine (Figure 6) introduit un certain nombre de nouveautés par rapports aux précédents modèles ADVANCED de la gamme Just Trains. Tout d'abord l'apparition de la saleté, qui va de pair avec le niveau d'usure de la locomotive et qui peut rendre la lecture des instruments plus difficiles, en particulier pour la détermination du niveau d'eau. Nouvelle apparition également d'un feu en 3D (sur les traces de Victory Works) qui devient plus ou moins brillant avec la chaleur et dont le niveau varie avec la quantité de charbon dans le foyer. De même il est désormais possible de pencher la tête hors de la cabine sans passer par la vue spécifique. (Inspiration Meshtools ?)

 

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Figure 6 : votre poste de travail et son défaut de texture.

 

Les vues cabines sont au total de sept comme indiqué dans la Table 2. S'il est agréable de pouvoir à la fois voir la voie et de garder un œil sur les cadrans en cabine, il faut noter quelques défauts désagréables (ma non tropo). Tout d'abord la présence du petit pare-brise vertical entre les deux fenêtres de la cabine signifie que lorsqu'il pleut la visibilité vers l'avant sera très fortement restreinte, ce qui rend l'observation des signaux ou des réductions de vitesses plus difficiles. Deuxièmement la vue est placée de telle sorte que l'on ne voit pas l'embiellage se mouvoir lorsque le train roule, en conséquence de quoi les pertes d'adhérence, courantes par mauvais temps, sont plus délicates à détecter. Evidemment il est difficile de modéliser la vue penchée hors de la cabine, ce qui peut justifier le choix du faible éloignement de la caméra par rapport à l’axe de la locomotive. Il faut noter que la vue extérieure (shift + 2) souffre des mêmes défauts, mais perds le justificatif de la modélisation car elle fait usage du modèle externe. La vue #2 (Table 2) me semble assez superflue car placée de telle sorte que le bloc AWS empêche de lire la gauge de pression du circuit de freinage. De plus il faut nécessairement passer par elle pour atteindre une vue (#3 selon la Table 2) où la lecture de l'indicateur susmentionné ne ressemble pas à de la divination. De fait le "rentrer de tête" pour se préparer au freinage en est rendu peu fluide, car il requiert le double usage de la touche flèche droite. La cabine souffre aussi d'un bug de texture assez visible derrière le bloc AWS, tout particulièrement quand la lumière est rasante. (Table 3)

 

Table 2 : liste des vues cabine.

 

  1. vue tête penchée hors de la cabine du côté conducteur
  2. vue conducteur I
  3. vue conducteur II
  4. vue centrale
  5. vue du foyer
  6. vue chauffeur
  7. vue penchée hors de la cabine côté chauffeur

 

Faut-il tout rejeter de cette cabine ? Non non et non ! (J'assume je suis partisan !) D'abord le manomètre du circuit de surchauffe dont l'aiguille vibre en rythme avec les pistons, l'eau oscillante dans les niveaux, la saleté de la cabine faisant corps avec celle de la loco. Encore une fois une myriade de petits détails déferlent et ne donnent rien de moins que l'impression de s'y croire ! Et ce malgré la présence des défauts énumérés !

 

sons

 

S'il y a bien un élément essentiel à l'immersion, s'il y a bien une chose qui permet de se croire aux commandes d'une vapeur de 77 tonnes (Table 1), c'est bel et bien l'ambiance sonore. Et afin d'empêcher le suspense de faire des victimes : c'est très réussi ! Du petit chuintement des éjecteurs lorsqu'ils créent le vide au son de l'échappement à pleine vitesse tout semble parfaitement s'imbriquer, soutenant le rythme battant des pistons. L'éjecteur par exemple se laisse contrôler au son (sans avoir à jeter un œil sur le HUD F5) de concert avec un regard sur la pression du circuit de freinage. Et ce n'est de loin pas la seule information que le conducteur attentif peut obtenir à l'aide de ses oreilles : le bruit de l'échappement permet avec un peu d'entrainement de déterminer approximativement la vitesse de l'engin, comme en vrai. Seul regret, celui d'un homme gâté, le sifflet : il ne réagit pas au degré d'ouverture de la commande en produisant une note différente (comme le fait par exemple Steam Sounds Supreme pour ses derniers Add-ons). Par contre les deux versions ("normal" & "western") s'entendent parfaitement !

 

fps

 

Le modèle n'occasionne pas de chute drastique de FPS chez moi qui ait pourtant une machine modeste, et ce y compris lorsque les portes du foyer sont ouvertes. Je précise toutefois que je n'ai pas pris soin de conduire des mesures systématique, mais aucune saccade ne s’est présentée alors que j’étais conscient.

 

simulation et fonctionallités

 

Il n'est pas nécessaire en ce moment de présenter une liste exhaustive de toutes les fonctionnalités : le manuel s'en charge fort bien (Si j'ai bien compté il y en a 60) !

 

L'eau est importante ! Le conducteur oublieux de ses purgeurs aura ici tout le loisir de se voir rappeler leur utilité : ainsi si suite à un arrêt prolongé suffisamment d'eau s'est condensée à l'intérieur des cylindres, un départ ceux-ci fermés aura des conséquences explosives. Est-il utile de préciser qu'une machine, cylindre éventré, se refusera à tout mouvement autre que celui sur l'erre ? Il est tout aussi possible de faire déborder la chaudière, que ce soit à l'aide des injecteurs ou du gradient. Oui la simulation prend en compte le gradient de la voie : en montée l'eau se précipitera au-dessus du foyer, si au contraire c'est une descente qui se présente l'eau ira se planquer à l'avant. Une fois encore un cheminot distrait, si l'eau ne recouvre plus le bouchon fusible, aura le loisir de tester l'efficacité de celui-ci : game-over. Et que se passe-il si une goutte d'eau fait déborder la chaudière ("priming" en anglais) ? En premier lieu du liquide aura la fâcheuse tendance à sortir de manière éruptive par la cheminée (et cela se voit !) et dans un second temps, si aucune mesure n'est prise, le cylindre explosera. A ce point il est bon de faire remarquer un petit bug : lorsque la machine patine comme une folle et que la chaudière déborde le script ne conduit pas à l'explosion du cylindre. Cette dernière n'aura lieu qui si le conducteur referme un peu le régulateur de telle sorte que les roues retrouvent leur adhérence. Malgré cela cette machine ne pardonne tout simplement pas les erreurs ! Joie !

 

Le feu est la raison première ! L'inertie de la chauffe au charbon est bien rendue : il est nécessaire d'anticiper, de savoir ce que la ligne réserve et d'adapter en conséquence la conduite et la chauffe. Contrairement à bien des machines activer la touche "r" n'ajoute pas le charbon à un taux constant mais simule les pelletées. Les registres avant et arrière sont bien présents et fonctionnels et doivent être utilisés en fonction du sens de la marche. Même l'ouverture des portes du foyer joue un rôle sur la température du feu. Sans compter qu'il est possible de "jeter" le feu si la locomotive doit retourner au dépôt.

 

Le facteur d'adhésion ? Il est aisé de remarquer qu'il est haut perché : à 4.97 (Table 1), en effet la locomotive a le pied léger. (C'est même la première chose qui me soit sauté aux yeux.) Cela se voit aisément si vous avez eu l'occasion de décoller avec une 6MT (de Justtrains) un jour de mauvais temps, et de tenter la même opération en 5MT. Et puisqu’il est question de temps, météo et saisons influent aussi sur le patinage des roues.

 

Et les débutants ? Il est vrai qu'il est possible de se laisser décourager par l'épaisseur du manuel, ou la difficulté apparente de la conduite. Mais deux fonctionnalités ont été prévues pour aider les débutants à apprivoiser le mode "advanced" : tout d'abord un chauffeur automatique (Un autre que celui nativement présent dans la simulation) et un conseiller qui donne des indications sur l'état de la locomotive, par exemple sur l'opportunité d'activer les injecteurs. A propos du chauffeur automatique, deux tests ont étés conduits : premièrement sur le Somerset & Dorset Joint Railway juste entre Bath et Radstock ; secondement sur la Port Road ("Western lines of Scotland" dans le jeu) entre Glenluce et Krikcowan. Le premier test a été choisi car juste après Bath le gradient est raide et la ligne traverse un tunnel en montée. Il s'agissait de voir si le chauffeur était en mesure de fournir le feu nécessaire pour affronter la montée tout en évitant de laisser les portes du foyer ouvertes dans le tunnel ce qui aurait conduit à un "game-over". Il n'y a pas eu de game over ! Et le train a affronté la pente à une vitesse raisonnable.

Le second test voulait vérifier si le chauffeur anticipait les changements brutaux de gradient comme c'est le cas au lieu-dit de Knockhishee où une descente relativement raide succède à une montée tout aussi raide. Un lieu parfait pour découvrir le bouchon fusible (ce qui m'est arrivé en 6MT) ! Là aussi le taux de découverte a été nul ! En conséquence il semble que ce chauffeur automatique soit tout à fait efficace. Néanmoins l'honnêté commande de dire que chaque trajet n'a été effectué qu'une seule fois.

 

Toutes ces fonctionnalités, pour ma part, renforcent l'immersion. Quoi de plus efficace pour se sentir concerné, pour rester concentré et faire corps avec la machine qu'une simulation ne pardonnant pas les erreurs ? Rien ! Les machines où les purgeurs ne servent à rien semblent fades après la consommation d'un tel met. Et pour ne rien gâcher, si les erreurs se paient cher, quelle joie que de faire un trajet sans qu'une seule fois les soupapes de sécurité ne se soulèvent !

 

conduite

 

Cette machine, quelle machine, est de toute la gamme "advanced" de Just Trains la plus aisée à conduire. Idéale pour les débutants. Son régulateur n'est pas aussi capricieux que celui de la 4MT : il permet de contrôler avec facilité la quantité de vapeur admise dans les cylindres. Son inverseur ne requiers pas autant de doigté que celui de la Clan : un mauvais réglage se laissera aisément corriger. Une locomotive sereine, et l'on se prend à imaginer pourquoi les équipages n’étaient pas nécéssairement sous le charme de la Clan quand on tient une 5MT entre les mains. Une locomotive sereine ! Rien de mieux pour apprendre les ficelles du métier.

 

voitures voyageurs

 

La 5MT a été testée avec deux types de voitures : les Mk1 de Digital Traction disponibles chez Armstronpowerhouse et les Mk1 de Justtrains. Et le constat est sans appel : l'immersion est bien plus grande avec les voitures JT. Accessoirement parce que lors d'un enclenchement du système de chauffage des voitures, la vapeur fuira et s'échappera tout le long du train. Et principalement à cause des distances de freinages : lors de l'utilisation des voitures DT il a été constaté que le train freine sur un mouchoir de poche presque comme une automobile. L'utilisation des voitures JT donne lieu à des distances de freinages plus longues et à mon sens plus réalistes. (Dans la veine de ce que vous avez lorsque vous conduisez une Classe 90 de AP et ses Mk3)

 

ce que j'en penses

 

Foncez ! Mettez la machine en chauffe ! Laissez-vous impressionner par la vitesse que vous atteindrez sur la côte de Lochanhead (50 Mph). By Jove ! Et je le redis : pour qui veut tenter l'aventure d'une vapeur "réaliste" il n'y a pas meilleure machine pour prendre le train ! Ah et dites merci à Chris Barnes !

 

bugs

 

La table 3 contient la liste des bugs que j'ai pu rencontrer, ainsi que certains listés sur le sujet dédié d'UKTS. Je précise que je ne considère pas comme un bug le placement de la caméra.

 

Table 3 : liste non exhaustive des bugs (et en plus je ne garanti pas de la mettre à jour).

 

  1. Son d'échappement manquant entre 48 et 60 mph -> réglé avec le turbo-patch du 20.09.2015
  2. Bug de texture sur le foyer en vue cabine
  3. Forte influence du vent sur les particules
  4. Blocage des contrôles dans certains cas lorsque les "ActivHints" sont activés
  5. "Disparition" de la fumée d'échappement depuis le turbo-patch
  6. Non destruction du cylindre de la locomotive lors de l'occurence simultanée d'un débordement de chaudière et d'un patinage dantesque. (Purgeurs fermés)

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Edited by Martel l'Olibrius
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caramel88    1,260

Ton érudition est impressionnante. Merci pour ce test plus que détaillé. Je possède cette loco et suis émerveillé par son réalisme. Pourtant, faute de temps, je me contente pour le moment du mode simple. Vais télécharger le patch. A+

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vanagaz    3

Bravo , que d'heures passées sur TS pour analyser tout cela dans les détails... le tout conjugué avec une parfaite connaissance historique et technique !

que du bonheur de te lire . merci

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