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HB-FRL

Avenir du rail en Suisse ... pas si jojo

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HB-FRL    15

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Voilà un article paru dans la presse régionnale :

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Beluxtrains    1,278

Eh bien... Ca jette un froid, surtout pour quelqu'un comme moi qui ai toujours vu la Suisse et les chemins de fer suisses comme étant l'exemple à suivre ! En Belgique aussi, fin décembre 2012 (et certains déjà depuis septembre), la SNCB compte supprimer environ 190 trains jugés "non rentables" pour cause d'économies à faire ! A l'heure du développement durable, de la chasse à la pollution et aux gaz à effet de serre etc. on remarque un mouvement en sens inverse avec un retour à la route. Cette politique a déjà été menée dans les années 1960 et 1970 et on en voit les dégâts à l'heure actuelle: infrastructures routières (jadis favorisées) saturées ou en passe de l'être, infrastructures ferroviaires supprimées, sous-entretenues ou entretenues mais à grands frais dus à des sous-investissements chroniques, bouchons interminables (à toutes heures dans les grandes agglomérations) et j'en passe.

 

Pourtant, sans tomber dans l'angélisme ou la naïveté, il serait temps que les gouvernements européens (qui ont encore chacun un grand poids dans leur entreprise frroviaire respective) donnent un grand coup d'accélérateur et ne se contentent pas de financer des projets tape-à-l'oeil ou des travaux sur les lignes les plus importantes.

Si je prends l'exemple de la Belgique, on observe que:

- la politique des travaux se concentre principalement sur la rénovation des gares principales avec remplacement de leur bâti (qui dans certains cas mériterait d'être conservé) par de grandes "cathédrales" ferroviaires au coût astronomique (ex: Liège, Louvain)

- les travaux du tant attendu "RER" de Bruxelles traînent encore et encore à cause de recours communaux, régionaux, fédéraux (avec tous nos niveaux de pouvoir, on multiplie les difficultés !) qui se font à tort et à travers sans aucune conscience du "bien commun". D'où: le projet n'est pas prêt avant 2016-2017... aux dernières nouvelles !

- la réactivation de ligne secondaires est au point mort alors que certaines pourraient l'être si un projet concret et viable était mis sur pied avec une vue claire et, surtout, l'implication du politique et de la population dans un projet commun (ex: ligne 163 Libramont - Bastogne)

- la SNCB doit négocier son nouveau plan de financement pour 2013-2025 et force est de constater selon les premiers échos que, du financement, ce ne sera pas aussi joyeux que promis.

 

Alors ? On va où, là ? Dans le mur ? Je le pense. Plaider pour une injection massive de moyen dans l'amélioration des performances des chemins de fer et autres transports en commun me semble être LA priorité de la mobilité de demain. Sans cela, on risque d'avoir aussi sur nos chères lignes ferrées de sérieux problèmes d'encombrement... et il sera un peu trop tard pour corriger le tir.

 

Christophe

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HB-FRL    15

Tout-a-fait d'accord Christophe,

 

En fait je pense que ce n'est pas vraiement le désir des CFF mais plutôt la confédération qui dicte cette coupe de budjet. Etant dans un canton, excusez-moi pour le terme, sous-dévellopé cause de la non-aide de l'état, c'est normal que seul les étudiants prennent le train. Des habitants ne veulent pas perdre 30 min. à cause de correspondances mal réfléchies, ils ne veulent pas non plus prendre des trains d'une autre ère !

Ceci est dû aussi au non-respect de la propreté dans nos trains, ils deviennent des taudis !

Dans leurs études, ils ne prennent pas non plus en compte le nombre d'habitants ! C'est normal que la ligne Genève-Lausanne marche mieux que Delle (F) - Delémont !

Franchement, je trouve que la décision de faire une statistique est déjà petit de la part de l'Etat mais si ils suppriment les lignes en dessous de 50% d'utilisation c'est tout simplement intolérable et égoïste de leur part.

 

Pour conclure, on peut dépenser des milliards pour l'armée (ne comprennez pas ici que je suis contre l'armée, loin de là) mais alors dans les transports publiques, on ne donne plus un centime, c'est n'importe quoi !

 

Voilà, bonne soirée quand-même

HB

Edited by HB-FRL

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nessoua    36

voilà juste pour illuster vos propos c'est paru hier dans la tribune de genève et je suis MDR :

 

 

Un train fantôme circule dans les rues de Genève. Du moins, à la lecture de la liste des 170 lignes ferroviaires régionales faiblement rentables diffusée lundi par l’Office fédéral des transports (OFT).

Son nom? «Ligne de substitution au CFEG (Chêne-Bougeries, Gare - Augustins)». Plaît-il? A la lecture de cette ligne d’encre, un point d’interrogation s’est dessiné sur le front de nos lecteurs et rédacteurs. De mémoire de Genevois, aucune ligne ferroviaire n’a jamais relié Chêne-Bougeries aux Augustins. Et il n’existe aucune «Gare - Augustins».

 

A quelle ligne de train régional Berne fait-elle donc allusion? Une brève recherche sur Internet nous apprend que le CFEG est l’acronyme du Chemin de fer de l’Etat de Genève dont la mission est de gérer la ligne Eaux-Vives - Annemasse. Une liaison franco-suisse démantelée il y a un an dans le cadre des travaux CEVA. Jusqu’au printemps, des trains circulent encore sur ce tronçon, entre Annemasse et la gare de Chêne-Bourg.

 

L’offre de substitution a bel et bien été mise en place. La Direction générale de la mobilité indique qu’il s’agit de quatre trams 12 rajoutés aux heures de pointe du matin… entre Chêne-Bougeries et Augustins (mais pas la gare Augustins). Tout s’explique! Florence Pictet, porte-parole de l’OFT, confirme que le calcul du taux de rentabilité s’est bien fait sur ces quatre paires de trams et précise que «le reste de la ligne du tram 12 n’est pas inclus» dans le calcul de la rentabilité de la ligne (moins de 30%).

 

Mais comment diable l’Office fédéral des transports a-t-il pu calculer le taux de rentabilité de quatre trams ne roulant qu’une partie de la journée? «Le degré de couverture d’une ligne régionale est calculé sur la base des données (produits et coûts) qui nous ont été fournies par les entreprises, soit sur l’offre faite par les TPG pour l’année 2012, répond Florence Pictet. Les subventions du Canton et de la Confédération ne sont évidemment pas prises en compte dans le calcul du degré de couverture.»

 

Simple, non? Sauf que ces réponses exhaustives n’expliquent en rien pourquoi une ligne de tram urbaine figure sur une liste de trains régionaux pouvant potentiellement être remplacés par… des bus!

Edited by nessoua

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