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Bonjour bonjour, encore un test rapide de DLC Rivet Games pour Train Sim World 2. Je ne sais plus si je l’avais déjà dit, ils me fournissent une clé quand les DLC sortent, pour tester …
Voilà qui a remué la communauté de Train Simulator, du moins celle intéressée par le ferroviaire britannique. Alan Thomson, aussi connu pour sa zythophilie que ses streams de notre simulateur favori, a annoncé il y …
Salut ! Deux jours après la sortie d’une nouvelle ligne anglaise chez Just Trains, c’est Armstrong Powerhouse qui s’y met, mais pour cet éditeur il s’agit d’une grande première, étant plus habitué aux packs de sons et de scénarios. AP nous a toujours vendu de l’excellence, et nous allons voir que cet add-on ne fait pas exception.
Petite présentation, d’abord, pour ceux qui ne situent pas trop : il s’agit des Wherry Lines, un ensemble de petites lignes rurales dans le Norfolk, à l’extrême-est du pays. Le point de départ de celles-ci est Norwich, qui est d’ailleurs le terminus de la Great Eastern Main Line. À partir de cette ville, la caténaire disparait assez rapidement, puis, à Brundall, nous avons le choix, soit de continuer directement vers Great Yarmouth (premier terminus), par une voie unique dans une ambiance très boisée, soit de prendre un cap sud-est, en traversant les champs, et en ayant un deuxième choix à faire à Reedham ; remonter vers le nord pour retrouver Great Yarmouth, ou continuer dans cette direction, et arriver au second terminus, Lowesoft. Cette bifurcation n’est pas triangulaire, et, si vous avez bien suivi, pour relier directement Great Yarmouth à Lowesoft, il faudra rebrousser à Reedham.
Le nom « Wherry Lines » vient du nom des bachots spécifiques du Norfolk, visibles ici à l’arrière-plan.
Ces lignes forment, comme en réalité, un ensemble très bucolique. Les paysages ne sont pas si variés que ça – et encore, le contraste forêt/champs entre le nord et le sud est très perceptible – mais ils sont très joliment reproduits. La grande nouveauté apportée par cette itinéraire, c’est l’absence total des textures 2D, et la pose d’herbe et céréales 3D sur TOUT le décor, qui fait à la fois plus réaliste, et plus beau, puisqu’on n’a plus de problème de résolution. On se demande pourquoi personne n’y avait pensé avant, tant cela parait à présent évident ! Les deux inquiétudes qu’on pouvait avoir par rapport à cette caractéristique sont vite écartées : niveau FPS, c’est ni mieux ni moins bon qu’une ligne dense en décors de DTG ou JT, et concernant les différentes saisons, tout est prévu, et je trouve que le printemps et l’automne offrent les plus jolis rendus, alors qu’en été, les couleurs sont un poil trop éclatantes à mon goût.
L’utilisation de végétation 3D recouvrant les textures change tout !
Je passe sur la modélisation des bâtiments 3D, qui est bonne même si DTG reste – pour l’instant encore – indétrônable, petit coup de cœur tout de même pour les deux ponts tournants à Reedham et Somerleyton, qui ont été particulièrement bien soignés. Par contre, il faut s’attarder sur le grand point fort de cette ligne, sa signalisation. À part quelques signaux lumineux, principalement dans la zone de Norwich, on est confronté à des signaux mécaniques, d’une réalisation impeccable. Par la modélisation d’abord, avec de très jolies textures et la reproduction des particularités de chaque signal ! Un niveau de détail jusque-là inégalé. Par l’animation, ensuite, avec ces bruits caractéristiques, et surtout l’espèce de « ressaut » à la fermeture, c’est juste génial. Par les scripts, enfin, c’est le plus important… les règles sont parfaitement respectées, notamment le fait que l’aiguilleur n’ouvre le signal d’arrêt que lorsque notre vitesse est assez faible. C’est ce point particulier qui finit d’achever ceux qui n’étaient pas encore convaincus. Un grand bravo à AndiS qui s’est chargé de coder tout cela.
Les bâtiments sont sympas, mais le gros point fort de la ligne, c’est sa signalisation.
Comme je l’écrivais au tout début de cet article, AP est surtout connu pour ces packs de sons, et Richard n’a pas pu s’empêcher d’utiliser son talent – pour notre plus grand plaisir – en incluant avec ce pack une amélioration de la Class 37 Settle&Carlisle, que ce soit au niveau de la cabine, joliment refaite, de la physique, mais aussi des sons. Les quatre locomotives utilisées en réalité (37405, 419, 422 et 425) sont reproduites. Ce choix est tout à fait audacieux ; il faut rappeler qu’une des grandes nouvelles de l’actualité ferroviaire anglaise de l’année dernière était le retour des trains encadrés par des « Tractors » sur la Cumbrian Coast Line, et l’arrivée de ceux-ci sur les Wherry Lines. Assez étonnant du point de vue du voyageur lambda, mais tellement bien pour l’amateur (il fallait voir hier sur le chat twitch le nombre de références interdites aux moins de 18 ans après que le conducteur ait poussé la traction à fond dès le démarrage :P) !
Une nouvelle Class 37, avec un FOV qu’on apprécie ou pas.
Tellement bien, que Richard s’est donné la peine de créer 25 (oui oui, vingt-cinq) scénarios pour la ligne… avec ces trains. Alors oui, les Class 37 c’est génial, mais à un moment, on aurait peut-être préféré l’emploi de matériel plus varié pour la conduite, comme les 153, qui sont des habituées de longue date, ou les moins courantes 150 et 170. Pourquoi pas également des scénarios qui reproduiraient les trains directs Londres-Great Yarmouth, la rame standard composée d’une Class 90 et de voitures Mark 3 étant tirée par une 47 sur la ligne qui nous intéresse aujourd’hui…
25 scénarios vous permettront de conduire les Class 37 !
Pour finir, il faut évoquer le prix, qui fait assez polémique lorsqu’on parcourt les différents sites de la communauté. En effet, pour acquérir cette petite merveille il faudra dépenser pas moins de 40 euros ! Sachant en plus que plusieurs prérequis payants sont nécessaires. On peut comprendre les deux points de vue : d’un côté, la ligne atteint une qualité pour l’instant inégalée, et dispose de nombreux contenus (plein de scénarios, des nouveaux sons, etc…), mais en même temps, d’autres lignes ne sont pas loin derrière et sont pourtant dix euros moins cher. Personnellement, je trouve le tarif un peu élevé, un prix de vente à 32-35 euros aurait été plus judicieux. En tout cas, je ne peux que vous inciter à découvrir cet add-on, en attendant les soldes s’il le faut, et, si vous voulez en apprendre plus, je vous conseille le documentaire de Video125, qui n’est pas un simple cabride, mais permet de découvrir les « coulisses » de la ligne. Moi, j’y retourne !
Salut ! Comme beaucoup d’amateurs du rail anglais, je suis tombé de ma chaise lorsque JustTrains a annoncé sa « Western Mainlines ». La GWML en entier plus le lien vers Oxford plus la Severn Beach Line plus Bristol-Cardiff – et ce quelques jours après l’annonce d’une modélisation de cette dernière par DTG, quelle coïncidence – c’est du jamais vu pour TS, alors que nous sommes habitués à voir des petits tronçons de ces grandes artères du pays. Après la Chiltern Main Line, oeuvre excellente et gratuite de photons66, cet itinéraire est donc (seulement) la deuxième grande ligne à nous être offerte dans son intégralité.
Il ne faut pas oublier que la section Londres-Reading-Oxford n’est pas inconnue, c’est le petit moment nostalgie « Oxford-Paddington », ligne de base déjà présente sur Railworks 2, les anciens s’en souviennent… et Bristol-Exeter, elle aussi présente dans ce nouvel add-on, est un DLC assez ancien. Mais ici tout est neuf, il ne s’agit pas d’une amélioration de ces précédentes lignes. Et la différence est assez nette, en faveur de cette nouvelle version. On notera également que le plan de voies à Reading correspond à celui qui existe en réalité depuis 2014, et qui n’a quasiment rien à voir avec le précédent.
Le début de la GWML a profité d’une reconstruction à partir de 0, et c’est assez bien fait.
L’autre caractéristique alléchante, c’est la partie galloise de la ligne. En effet, si on exclut la South West Wales Route, gratuite, mais qui a malheureusement assez mal vieilli, cet add-on est le premier qui nous permet de nous plonger sur le réseau gallois actuel. Grosse déception pour moi, c’est la partie la plus ratée de la ligne je trouve…
Il faut dire qu’avec un telle quantité de décors à poser, il faut faire des choix pour que la ligne sorte avant TS2030. Et ici, il a été très simple : beaucoup de répétition dans les assets, et une pose de ceux-ci assez maladroite. En effet, premièrement, si on constate que des assets spécifiques sont bien sûr présents, ils ne sont pas en assez grand nombre, et donc on voit toujours les mêmes arbres, toujours les mêmes buissons, toujours les mêmes maisons… pour la GWML et la Bristol-Exeter, ça passe encore, car les paysages sont assez variés pour que cela ne gêne pas trop. Je trouve par contre que le rendu sur la section Bristol-Cardiff est beaucoup moins convaincant.
C’est vraiment ça le Pays de Galles ?
De plus, ce problème aurait pu être atténué si la pose était bien précise, en reproduisant la nature comme elle l’est en réalité, c’est-à-dire avec du hasard. C’est ce que font de nombreux auteurs de lignes, aussi bien DTG, Mully, Keith Ross, Jan Bleiss en payant que des artistes du gratuit que je cite bien souvent ici. Sur cette ligne, on est loin de tout ça. Je ne sais pas si cela témoigne d’une mauvaise maîtrise de l’éditeur, ou alors du manque de temps et donc de soin, mais on voit trop souvent des rangées d’assets identiques, qui cassent totalement l’ambiance. Encore une fois, c’est sur la partie galloise que c’est le plus gênant.
Très réaliste, n’est-ce pas ? Et encore, il y a pire…
Cependant, tout n’est pas à jeter, heureusement, les différentes villes et points remarquables restent tout à fait identifiables, et on pourra rapidement abandonner les anciennes versions de la Bristol-Exeter et Oxford-Paddington pour ce nouvel itinéraire, plus joli et plus réaliste. Il est toutefois dommage qu’on n’ait ici que le strict minimum (et encore, pour certains, l’absence de dévers sera éliminatoire), et que finalement, certes la ligne est d’une taille énorme, mais elle n’est pas au standard de ce qui ce fait actuellement.
Alors, finalement, la quête à la ligne la plus grosse qui soit est-elle vraiment justifiée ? Ne vaut-il pas mieux se contenter de lignes plus courtes, mais plus soignées ? Les deux camps ont leurs arguments, et si ces Western Mainlines apportent un élément de réponse, le débat est loin d’être clos. Quant à ma recommandation pour cet add-on, je vous le conseille tout de même, car le rapport qualité-prix reste plus que convenable, et, pour ma part, sauf grosse surprise, j’utiliserai cette ligne pour la GWML et préférerai celle de DTG pour Bristol-Cardiff…
Pour 25 euros, parcourir la GWML en entier reste appréciable…
Salut ! Deux choses pour commencer ce billet. Premièrement, je n’ai pas pour habitude d’écrire sur les réalisations de notre communauté, et ce pour tout un tas de raisons (qui feraient débat j’en suis sûr). Deuxièmement, vous savez à quel point je n’aime pas les lignes fictives, sauf celles qui sont vraiment très jolies.
Et dans le cas précis de la Sénégalaise, qui vient d’être mise à jour aujourd’hui, « très jolie » serait un qualificatif bien faible pour en parler. Quelques mots de contexte, avant de vous en dire plus : il s’agit d’une ligne fictive dans un pays d’Afrique Noire, une voie unique à écartement standard reliant plusieurs villages, seuls les deux villes terminus disposant d’installations pour le transport de marchandises. Elle est assez longue puisqu’il vous faudra un peu plus d’une heure pour la parcourir. Il faut souligner qu’il s’agit de la première ligne dans ce thème.
On essaye de se frayer un chemin à travers la forêt tropicale…
Cette ligne est magnifique, elle est sublime, elle est géniale, elle est somptueuse, elle est excellente, elle est tout ce que vous voulez. C’est le premier itinéraire sur lequel je pourrais prendre des captures d’écran à n’importe quel moment ; et croyez-moi, c’est un excellent indicateur de la qualité des décors. Je reprochais aux autres lignes de Zawal – le créateur – une espèce de répétition dans les scènes, mais, cette ligne n’en comporte pas. Pourtant, c’est sur des biomes de type brousse ou savane, qu’il est le plus facile de se faire avoir, puisqu’il n’y a pas grand chose à mettre ! L’auteur nous montre donc bien ici tous ses talents. Certes, il y a quelques petits défauts, mais c’est pas grave car l’atmosphère est là.
Faire aussi beau alors que le paysage est « peu rempli », ce n’est pas une chose aisée.
Si la pose des décors est maîtrisée, il ne faut pas oublier que c’est comme en cuisine, on ne fait des bonnes lignes qu’avec de bons assets. Vous devrez donc posséder les lignes Hamburg-Hannover et Pacific Surfliner, mais aussi et surtout de nombreux objets spécifiques créés par Pierre Gauriat (inclus dans le téléchargement), qui permettent véritablement de créer l’atmosphère. Ces personnages, ces habitations, ces animaux, tous très bien modélisés… je ne veux pas vous spoiler la découverte de la ligne, donc je n’en dirai pas plus, mais, sans ça, il aurait été difficile de recréer ces décors si caractéristiques de l’Afrique subsaharienne.
Les assets de Pierre permettent une immersion totale.
N’oublions pas non plus Christophe alias beluxtrains qui a posé la signalisation (lumineuse américaine) et qui s’est chargé de créer les scénarios (6 au total, y a de quoi faire !). Personnellement, je ne suis pas trop d’accord avec ses choix – pour moi c’est LA ligne pour les autorails Budd (que vous voyez sur la plupart de ces captures), mais l’avantage avec les lignes fictives, c’est que personne n’a tort, personne n’a raison, chacun laisse parler son imagination et fait comme il l’entend.
Le travail d’équipe, ça paye.
Ainsi, la première fois qu’on parcourt la ligne, on se prend peu à peu à quitter le train, à découvrir chaque scène posée minutieusement ; des enfants qui jouent avec les chèvres, des femmes qui discutent autour du puits du village, une girafe qui boit, protégée du soleil par un baobab… et quand on pense qu’on a tout vu, de nouvelles surprises apparaissent… Finalement le train n’est qu’un prétexte pour ce voyage dans un petit coin de paradis, loin de chez nous et de nos préoccupations du quotidien.
Merci, et bravo messieurs.
Vous n’avez pas encore installé la ligne ? Qu’est-ce que vous faites encore sur cette page ?
Je voulais vous proposer un LMCG sur des lignes de Xavier Guerra, mais plutôt que de faire un énième test, pourquoi ne pas s’adresser directement au créateur ? Voici donc une interview de ce simmer bien connu de la communauté. J’espère qu’elle vous plaira ! N’hésitez pas à dire dans les commentaires si ce type de billet vous intéresse ou pas du tout ! 🙂
Olivier : Salut Xavier ! D’abord j’aimerais te remercier pour tous les add-ons gratuits et de qualité que tu as offert à la communauté. Ma première question est simple : qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans la création de contenus pour Train Simulator ?
Xavier : Hé bien je pense que c’était pour agrandir ma collection. Je jouais à MSTS depuis tout petit, et j’ai voulu essayer Kuju Rail Simulator dès sa sortie. Au départ, il n’y avait presque aucun contenu, à part les lignes et trains de base. MSTS, lui, était déjà sorti depuis bien longtemps, donc presque toutes les lignes et trains étaient reproduits dans le simulateur. Cependant, par rapport à MSTS, l’interface de construction d’itinéraires était bien plus accessible, ce qui facilitait le fait pour des novices comme moi de tester des choses et d’acquérir les compétences pour construire des lignes et reskinner des trains. Avec le temps, me rendant compte que grâce à Rail Simulator je pouvais construire les lignes sur lesquelles je voulais toujours jouer avec plus de détails et une meilleure qualité, je n’ai pas pu m’empêcher de continuer à créer du contenu, et le partager avec des personnes qui allaient apprécier le travail que cela demandait.
O : Depuis plus de 5 ans, tu as certainement gagné beaucoup d’expérience, et ton dernier add-on, la « Backdated North London Line« , est juste un chef d’œuvre. Quels sont tes secrets pour avoir modélisé une ligne aussi réussie ?
X : D’abord, je pense que pour créer de bonnes lignes, tu dois commencer par apprendre et maitriser les bases. Personne ne peut s’attendre à construire une ligne excellente et réaliste juste après avoir lancé le simulateur pour la première fois. J’ai créé de nombreuses lignes pour moi-même avant d’en partager avec la communauté, pour me permettre de me former et développer mes compétences d’utilisation de l’éditeur d’itinéraires. Je n’ai donc pas pour habitude de recommander aux débutants de se lancer sur un gros projet s’ils veulent les meilleurs résultats.
Deuxièmement, je pense que la recherche est une partie très importante de la création d’itinéraires. Il faut prendre note des petits détails, qu’ils proviennent de photos, de Google Earth, de plans de voies, de cartes anciennes, et même visiter par soi-même les endroits que l’on veut recréer. Bien sûr, cela a été facilité par l’ajout de Google Maps dans l’éditeur mais cela ne remplace pas toujours le fait de voir la région de ses propres yeux. Se déplacer à l’emplacement réel te permet d’avoir la perception de l’échelle, des proportions du paysage et de ses caractéristiques, qui ne sont pas forcément clairs simplement avec des documents trouvés sur le net.
Le créateur a visité North Woolwich avant de la reproduire dans le simulateur.
O : Tu sembles avoir un intérêt particulier pour la région de Londres (Thameslink, Moorgate Extension, North London Line, Epping Ongar Railway…), mais tu as récemment modélisé la très sympathique Trawsfynydd Branch. Pourquoi ce choix ?
X : Le Pays de Galles a toujours été mon deuxième chez moi. Je vais en vacances dans le nord de la région avec ma famille presque chaque année depuis que je suis né. Nous avons une grande passion pour les chemins de fer à voie étroite comme le Ffestiniog et le Welsh Highland, qui attirent de nombreux touristes, mais il y a peu d’informations sur de nombreuses autres lignes du coin. Je ne me suis intéressé en détail à la Trawsfynydd Branch que ces dernières années, et, ayant découvert qu’on pouvait toujours y avoir accès, même si elle est maintenant désaffectée, j’ai décidé de la parcourir. C’est une ligne très pittoresque à la périphérie de Snowdonia. En plus, les lignes abandonnées ont un côté intrigant, même pour le grand public, d’autant plus pour moi qui allait dans cette région pendant de nombreuses années sans savoir grand chose sur la ligne, à part qu’elle fut fermée après ma naissance. J’ai donc reproduit celle-ci en posant juste la voie puis la laissa de côté pour me concentrer sur d’autres projets.
Pendant l’été 2015, je rejoignis une association qui cherchait à rouvrir la ligne et l’exploiter pour le tourisme, donc je repris le travail, finis de la modéliser et la montrai aux autres membres pour leur montrer ce qui pouvait être fait. Au final, c’est une région que je connais très bien et c’est sympa de pouvoir offrir à la communauté un aperçu des paysages gallois.
O : Je suppose que les autres membres de l’association étaient impressionnés par la version dans le simulateur ?
X : Bien sûr ! Cela leur a rappelé de nombreux souvenirs et a agi comme une source d’inspiration pour aller de l’avant et tenter de rouvrir cette ligne. Beaucoup d’entre eux ont été impressionnés par le niveau de détail atteignable dans Train Simulator et que quelqu’un soit capable de saisir ces détails. Ce n’est pas parfait à 100% mais cela représente très bien cette ligne.
O : C’est une belle utilisation du simulateur, et je vous souhaite beaucoup de chance pour ce projet ! En tout cas, en te lisant j’ai l’impression que le fait de « ressentir » une ligne en la visitant est pour toi un élément important du processus de création…
X : Absolument ! Il y a beaucoup de documentation disponible dans les livres et sur internet que les gens ont pris le temps de partager, mais on ne peut pas se représenter totalement une région tant qu’on l’a pas visité. Et c’est particulièrement vrai pour les lignes qui ont disparu ou qui ont radicalement changé. Par exemple, si je n’avais pas marché le long de la Trawsfynydd Branch, j’aurais eu de grandes difficultés à recréer des sections de celle-ci car tout n’est pas indiqué dans les livres. C’est pareil pour la North London Line. J’ai pris un week-end pour me déplacer et visiter la gare de North Woolwich, aujourd’hui fermée et démolie en raison des travaux du Crossrail. Cependant, je pense que j’ai de la chance à bien des égards, car les lignes que j’ai choisi ont toujours été accessibles et je n’ai reproduit que peu d’entre elles simplement avec des photographies ou des cabrides. En conséquence, celles-ci furent bien moins réussies.
La Trawsfynydd Branch a été reproduite pour faire découvrir les paysages gallois, mais aussi motiver les membres d’une association.
O : Tu reproduis des lignes, mais tu crées également des reskins (et les lecteurs français te connaissent peut-être en particulier pour tes packs de reskins CIWL). Que préfères-tu entre les deux ?
X : C’est une bonne question. Je pense que je préfère construire des lignes car c’est un processus de création bien structuré, et j’ai l’impression de faire un voyage en voyant une ligne naitre à partir de rien. Tu commences avec une idée, fais tes recherches puis places le paysage, étape par étape. Une fois les aspects physiques en place, tu peux ajouter les marqueurs, créer des scénarios, écrire la documentation, tester le tout et enfin publier. En plus, sans vouloir me vanter, je pense que mes lignes ont été mieux accueillies que mes reskins. Même si j’ai également commencé cette activité avec Rail Simulator, je ne suis pas le plus doué. Il y a certaines techniques de weathering et de texturing que je ne maitrise pas encore, et je trouve que beaucoup de mes reskins manquent un peu de profondeur. Pour créer des itinéraires, il y a beaucoup d’assets disponibles, ce qui permet une grande créativité et liberté, alors que pour les reskins, c’est assez simple ; et parfois il est soit totalement réussi, soit totalement raté.
O : Quels sont tes add-ons favoris (payants ou gratuits) ?
X : Pour les payants, un de mes add-ons préférés est la West Highland Line Extension de Thomson Interactive. Je pense que c’est un exemple brillant de maitrise de la construction d’itinéraire, et grâce à son histoire riche, il y a beaucoup de choses que l’on peut reproduire. Keith Ross a un œil très aiguisé et il y a un certain nombre d’emplacements sur cette ligne qui pourraient avoir leur place dans une galerie d’art. Pour les gratuits, une ligne que j’apprécie beaucoup en ce moment est celle des CFD du Vivarais. J’ai un point faible pour les chemins de fer à voie étroite et Bernard a très bien capturé les paysages d’une ligne rurale française. J’aime aussi beaucoup les Mallet de Beekay, donc c’est sympa de pouvoir les faire rouler sur un grand réseau.
Parmi les reskins de Xavier, on compte des packs de voitures CIWL.
O : Quelle est ton opinion sur le prochain Train Simulator (avec Unreal Engine) qui devrait sortir cette année ?
X : Je pense que c’est une bonne chose que DTG profite de l’Unreal Engine et des innovations qu’il apporte aux jeux vidéos. Le moteur actuel du jeu est très polyvalent, mais le code est en quelque sorte « vieillot » et maladroit. Les nouveaux ordinateurs sont de moins en moins rétrocompatibles, et cela commence à causer quelques problèmes. Ça sera donc intéressant de voir le moteur en action. Mais d’une certaine façon, je suis triste car le contenu produit pour le simulateur actuel ne sera pas compatible avec celui utilisant l’Unreal Engine. Il faudra donc repartir à zéro.
O : Pour finir, peut-on avoir un indice concernant des projets sur lesquels tu te consacres actuellement ?
X : En fait je ne me suis pas décidé sur un projet solo pour l’instant puisque je n’ai pas beaucoup de temps, étant à l’Université. Cependant j’ai plein d’idées… J’ai pensé à « vieillir » d’autres lignes de DTG comme le South London Network, pour le reproduire à l’ère Network Southeast et en ajoutant de petites extensions comme les termini londoniens de Charing Cross, Cannon Street, Blackfriars et Holborn Viaduct. Cependant, rendre ça réaliste alors que l’itinéraire se concentre sur le réseau Southern se révèle être difficile.
Je collabore en partie sur un projet de modélisation des Ffestiniog et Welsh Highland Railways qui pourrait être publié un jour si nous arrivons à diminuer le nombre de pré-requis payants et si du matériel roulant spécifique peut être reproduit. J’ai également un peu travaillé avec Union Workshop, donc vous pourriez voir de nouveaux add-ons dans les prochains mois.
O : Merci beaucoup Xavier pour avoir répondu à mes questions, je te souhaite le meilleur pour le futur !
Ce matin est sorti chez ChrisTrains et tous ses revendeurs habituels la dernière création du célèbre néerlandais. Il s’agit des « Wadloper« , des automoteurs à un (DH1) ou deux (DH2) éléments, DH signifiant diesel hydraulique. Ceux-ci furent mis en service dans la première moitié des années 80, pour remplacer les iconiques Anges Bleus. Ils circulèrent sur tout un tas de relations locales, avant d’être modernisés à partir de 1995. Le début des années 2000 fut synonyme de privatisation, et ces autorails reçurent alors de nouveaux logos, voire de nouvelles couleurs pour les plus (mal)chanceux d’entre eux. Cependant, les DM90, déjà modélisés par Chris, ne se sont pas gênés pour prendre leur place… les DH1 et DH2 partirent donc découvrir de nouveaux horizons, comme l’Argentine, la Pologne, ou encore la Roumanie…
România luminos!
Revenons au modèle pour TS. Moi, ce qui m’étonne toujours chez Chris, c’est la rapidité avec laquelle il arrive à développer des trains. Trois-quatre nouveaux modèles – loin d’être bâclés à la vente par an, alors qu’il n’y a qu’une seule personne derrière tout cela ? Faut vraiment avoir du talent. Et l’auteur nous le prouve encore une fois avec cette dernière création. Cela commence déjà à la lecture du contenu : versions DH1 et DH2, configurations originale et rénovée, toute les livrées néerlandaises… et aussi une version roumaine, la cerise sur le gâteau ! Cette dernière n’a qu’un seul défaut…. l’absence (pour l’instant) de ligne du pays sur TS pour la recevoir comme il faut !
Des livrées qui ne laissent personne indifférent.
Évidemment, tout n’est pas parfait, et on regrettera l’absence de détails sur le modèle 3D extérieur, notamment dès qu’on s’approche un peu trop des bogies. Cela reste tout de même un très joli travail. Notez que les indicateurs de destination sont modifiables.
Un joli modèle (ici dans sa version non rénovée), mais qui aurait pu être plus détaillé.
L’add-on comporte trois versions de la cabine : une pour les configurations originales et une pour les rénovés (la différence étant la présence de l’ATB-NG) ainsi qu’une pour le modèle roumain, avec son indicateur de vitesse différent et positionné sur le côté. C’est assez joli, et bien évidemment fidèle au train réel.
La cabine de la version originale est marquée par l’absence de l’ATB-NG.
Même topo pour les vues passagers – je vous disais que ce n’est pas du travail bâclé ! – puisque autorails néerlandais et roumain ont chacun leur propre modèle. J’ai une petite préférence pour la seconde, mais les deux sont excellentes – c’est pour moi le point fort de l’auteur. Petit défaut tout de même, l’angle de vue assez réduit !
Les vues passagers sont très sympa, comme toujours !
Les fonctionnalités sont sympathiques, mais on est à un niveau en dessous du GTW ou du Sprinter par exemple, c’est dommage… Les sons (mis à part le sifflet) et la physique ne m’ont pas l’air trop mauvais et on prendra plaisir à utiliser le levier de traction un peu particulier. Bref une joli petite addition sans prétention à la flotte jaune et bleue pour TS !
Depuis mon dernier billet sur les scénarios il y a un an, les choses n’ont pas trop changées, même si le Workshop connait un succès de plus en plus croissant, avec aujourd’hui près de 12000 lignes et scénarios. De nombreux auteurs, certains déjà connus avant l’ajout de cette fonctionnalité, profitent de l’extrême facilité d’utilisation pour partager leurs créations. Seul souci, assez important, l’interdiction d’utiliser des assets qui ne sont pas distribués via Steam.
Du côté des payants, AP, qui faisait référence en la matière, n’a plus sorti de pack depuis bien longtemps. Richard se concentre probablement sur sa nouvelle ligne. Les tous petits éditeurs eux n’existent plus, comme c’était prévisible (pourquoi payer quand on peut avoir la même chose, voire mieux, gratuitement ?). Mais il y en a un qui est toujours présent, et qui le mérite bien : c’est Golden Goldsmith Scenarios. Comme son collègue allemand 3DZUG, il a bien compris que la qualité était dans le soin et l’originalité des scénarios. Il vient de sortir son deuxième pack, pour la Riviera Line, et je n’ai qu’un mot à dire, chapô.
Un superbe pack de scénarios chez GGS.
21 heures, plus de 20 scénarios pour un peu plus de 6 euros, je crois qu’en terme de rapport qualité-prix on doit pas être trop mal. Et c’est très varié. Entre les omnibus en Pacer ou Sprinter, les rapides avec les HST ou des missions un peu plus spéciales, y en a pour toutes les occasions et tous les goûts. Les scénarios sont assez long, une heure en moyenne, mais bon ça occupe 😛
Les scénarios permettent de varier les plaisirs, entre 143, 150, 153, 158, 57 et HST.
Mais si ce n’était que ça, on peut trouver ça facilement en gratuit. Cependant, tous les activités ne sont pas aussi soignées : utiliser les vrais horaires, les vraies rames, pas de souci. Mais on peut aller plus loin. Par exemple, un briefing assez bien fait à chaque début de scénario et lorsque c’est nécessaire. Radicaliste du réalisme, j’aurais préféré que ces messages respectent la mise en page des vraies fiches de FGW, mais il faut trouver un compromis entre ce qui se fait en réalité et la jouabilité pour le simulateur ; Jason s’en sort vraiment bien. Ou encore, la disposition d’assets spécifiques qui apportent beaucoup à l’immersion. Par exemple, dans le scénario du train de nuit, les voyageurs ont un chariot à bagages ; ça peut paraître bête, mais ça a un effet qui n’est pas négligeable. Enfin, la météo dynamique. C’est pas dans toutes les activités qu’on voit ça !
Un joli briefing à bien respecter sous peine de se faire sanctionner par une croix.
Evidemment, ce sont les situations proposées qui font tout le sel de ces scénarios : une mission Thunderbird avec une Class 57, première fois que je vois une telle activité. Et puis faut manœuvrer avec la loco dans le triage d’Exeter après avoir récupéré la rame ! Autre situation, la traversée d’une zone où un train a déraillé. Je pourrais en citer plein, mais il ne faut bien sûr pas vous spoiler. Celui que j’ai préféré, c’est peut-être le train de nuit en 47, car on traverse plusieurs zones de travaux qui sont d’un réalisme jusque là inégalé, avec les lampes, les trains de ballast qui s’enchaînent… Ça relève presque de compétences de création de ligne !
Les zones de travaux sont d’un réalisme impressionnant.
Vous l’avez compris, un pack dont je suis presque tombé amoureux, et à un prix vraiment faible pour ce qu’il offre. Bien sûr, il faudra posséder la longue liste de pré-requis – qui permettent le réalisme – pour en profiter. Jason propose en plus deux autres produits gratuits : un pack de « démo » contenant quelques scénarios du grand pack, et un autre avec des inédits pour la Tarka Line… je recommande +++ 🙂
La voici, cette ligne du Vivarais en développement pendant longtemps par Bernard Deschamps, l’attente en valait la peine! Disponible avec les instructions nécessaires dans la zone téléchargements du forum.
Les CFD (Compagnie Des Chemins de fer Départementaux) ont reçu la concession de ce réseau en 1886. La mise en service s’est effectuée en 2 étapes (1890 puis le reste en 1902). Le réseau a été désaffecté en 1968 (1952 pour la branche d’Yssingeaux/La Voute)
La route Train Simulator reproduit le réseau dans son état au début des années 1960. Dans cette version, seuls les tronçons Tournon – Lamastre – Le Cheylard- St Agrève – Le Chambon – Tence – Dunières sont reproduits. Eventuellement une version 2 verra le jour plus tard, avec la branche de La Voulte (pour laquelle dans cette version seul le tronçon Le Cheylard – Pailhes a été développé). En tout, 126 kms de ligne!
Voilà une bien jolie ligne Française de plus pour se promener, dans un autre style que les LGV et en voie métrique, un grand merci à Bernard 🙂
Note: les matériels conduisibles sur la ligne sont uniquement la TU-47 Tchèque et la CP Mallet, les autorails et draisines « CFD » fournis avec la ligne sont pour l’instant juste en « figuration ». (On peut rouler un des 2 autorails et la mini-draisine, mais sans vue cabine et sans son).
Place aux copies d’écran, un régal, d’autant que le devers est présent sur toute la ligne….
Saluuut ! Aujourd’hui je vais vous parler de la dernière sortie de RSSLO, l’autorail série 5081 des ÖBB. Si vous suivez ces pages régulièrement, vous savez que je n’ai pas été trop convaincu par leur Talent, voyons donc si cet autorail est d’une meilleure qualité !
D’abord une petite présentation de la bête : cet autorail appartient aux Schienenbus, une graaaaaande famille d’autorails : on pourrait écrire des milliers de pages sur ceux-ci tellement les modèles sont nombreux, et puis, ça reste un pan important de l’histoire des chemins de fer de l’Europe centrale. Heureusement pour vous et pour moi, ce n’est pas le sujet ici, je rappellerai simplement donc que les 5081, construits entre 1964 et 1967, comprenaient deux moteurs Büssing développant 150 chevaux chacun (je vous laisse faire le calcul :P), une boîte de vitesse à 6 rapports, le tout pour une vitesse maximale de 90 km/h. Le modèle dans le jeu reproduit fidèlement tout ça, c’est très agréable. On regrettera juste que le démarrage des moteurs ne soit pas mieux expliqué dans le manuel. La conduite est assez différente de ce qu’on connait habituellement, donc pour se changer les idées c’est top.
L’inverseur à 6 positions (en haut à gauche) et le levier de vitesse (dans le quadrant inférieur droit du pupitre) rendent la conduite particulière.
Du côté passagers… c’est un Schienenbus ! Donc comme dans un car, vous montez, achetez votre billet auprès du conducteur – ils étaient multifonctions à l’époque – et choisissez une des banquettes, qui offrent un total de 56 places. Tout comme en réalité les voyageurs appréciaient cet autorail pour la vue sur le paysage – et le conducteur – qu’il offrait, on n’hésitera donc pas à se servir des vues alternatives pour voguer entre les deux cabines, surtout que le modèle 3D est excellent. Je reprocherai juste le manque de diversité dans les voyageurs, mais sinon c’est top.
Le mec devant m’a chouré ma place 🙁
Avec tout ça, je n’ai pas parlé du modèle externe… on a le droit à un très belle 3D avec de bonnes textures. Cependant, un peu plus de détails sur le bas de caisse n’auraient pas fait de mal. Une seule livrée est incluse, mais c’est celle qu’auront connu en grande majorité ces autorails, donc pas de souci. Les effets des fanaux sont très joli, mais, à moins que je ne l’ai pas trouvée, il manque la possibilité d’avoir une signalisation d’arrière, ce qui est quand même un point-clé de la sécurité dans le ferroviaire ! L’animation d’ouverture des portes – avec côté sélectionnable – est quant à elle très bien faite.
Oups euh… ne descendez pas à gauche !
Pour finir, les fonctionnalités. Je parlais au début de conduite réaliste avec la séquence de démarrage, l’utilisation de la boîte de vitesse. Il y a quelques commandes supplémentaires qui fonctionnent comme le sifflet deux tons, le frein électromagnétique, la coupure d’urgence des moteurs et l’allumage des fanaux de façon individuelle. Au niveau sécurité, on retrouve le SIFA, avec une commande d’acquittement parfois un peu capricieuse (bon je n’ai jamais eu d’arrêt d’urgence donc c’est pas dramatique), mais rien d’autre : il faut se rappeler qu’au départ l’autorail circulait dans les années 60 sur des petites branches rurales ! La physique m’a l’air pas mauvaise, les sons pareil, et niveau scénarios, c’est sur la ligne pas très jolie de l’éditeur, donc je n’ai même pas testé. On n’a malheureusement pas beaucoup de lignes pour faire circuler l’autorail de façon réaliste, si ce n’est la Three Country Corner en étant un peu imaginatif…
Petit tour sur la TCCR en attendant une belle ligne touristique.
En conclusion, cet autorail est vraiment au dessus de leur Talent, c’est un add-on de qualité, malgré les quelques petits défauts. Le prix – un peu plus de 16 euros – est réduit par rapport aux autres modèles de l’éditeur, mais reste dans la fourchette haute des matériels roulants sans contenu immense, donc à vous de voir si vous voulez investir dans celui-ci.
Salut ! Aujourd’hui un matériel que bon nombre d’entre nous attendait depuis longtemps, et encore plus depuis la sortie d’un bout de Midland Main Line, je veux bien sûr parler de la Class 222 Meridian. Il s’agit d’un DEMU tout comme les 220 et 221 dont elle est assez proche. Finalement, on commence à compléter la série de DMU/DEMU modernes, il ne nous manque plus – en gros – que les 175 et 185. Revenons au Meridian, qui est un autorail roulant à 4, 5 ou 7 éléments, et qui fut livré à partir de 2004 pour Midland Mainline, pour remplacer les 170. La franchise a depuis changé – c’est East Midlands Trains, mais ces DEMU sont toujours là. De plus, First Hull Trains, opérateur open access sur la liaison Londres – Hull (fallait deviner 😛 !) a également commandé des 222, les appelant Pionneer, mais ils ont depuis été transférés à EMT, qui dispose donc aujourd’hui de toute la flotte.
First Hull Trains faisait rouler des 222, mais aujourd’hui, on ne retrouve que des 180 sur ces relations.
Après cette petite présentation, intéressons-nous à la modélisation extérieure de la bête, assez bien faite. De jolis détails sont présents sur le bas de caisse, même si la 3D aurait pu être un peu plus affinée. Les trois livrées qu’ont connu l’autorail (Midland Mainline, First Hull Trains, et East Midlands Trains, si vous n’étiez pas là au paragraphe précédent) sont présentes, et avec logos. Un truc sympa est l’effet de pluie sur les pare-brises et fanaux en vue externe. On peut réaliser les différentes compositions, qui sont d’ailleurs présentes en Quick Drive. À noter que l’afficheur de destination est contrôlable, un plus assez sympathique, comme sur leur add-on 220/221.
Les effets de pluie en vue externe sont un plus assez sympathique.
Passons à la cabine, et, comme en réalité, on est très proche une fois de plus des Voyagers. Cette fois-ci, pas besoin de mod pour avoir des textures HD par contre, et heureusement ! C’est une très jolie cabine, avec pas mal de commandes fonctionnelles, et aussi des « gadgets » pour faire beau plus qu’autre chose. Ca reste néanmoins important pour l’immersion ! L’auto-test du GSM-R ou de la NRN par exemple, c’est juste un son audio qui se déclenche lorsqu’on appuie sur un bouton, aucune utilité pour la conduite en elle-même, et très facile à scripter : ça apporte tout de même au réalisme. Et pareil pour la clim ! Dommage que tous les développeurs ne suivent pas ce chemin !
La cabine est très joliment modélisée… et fonctionnelle !
Une vue passager est également présente, avec deux emplacements de la caméra, pour varier les plaisirs. Dommage pour le texturing qui aurait pu être plus soigné, et si l’effet de mettre une texture 2D pour l’intercirculation fonctionne parfois, ce n’est malheureusement pas le cas ici ! Il y a les logos différents selon la livrée, c’est un bon point. Enfin, comme dans les 220/221, certains voyageurs n’ont visiblement toujours pas consulté pour leur toux chronique…
La vue passagers n’est pas mauvaise, mais on a vu mieux.
Au niveau fonctionnalités, on retrouve avec plaisir tout ce qui faisait la qualité du Voyager, donc batterie, TMS, DSD (désactivable), alarmes audio en vue externe, buzzer, configuration des feux totalement contrôlable… mais aussi (et là c’est peut-être moins plaisant) les défauts et cette physique toujours affreuse, JustTrains s’entête à nous dire que ça été vérifié par un conducteur, je suis désolé, pas moyen que le freinage d’un tel train soit aussi peu efficace. Les sons sont pas mauvais, et pour finir, notez l’abondance de scénarios à peu près réalistes mais intéressants, qui touchent à la fois à l’axe des Midlands mais aussi les circulations First Hull Trains sur l’ECML South.
Je ne savais pas avec quelle image conclure. Donc voilà. Ne me remerciez pas 😛
En conclusion, JT a réussi sa 222, mais vu leur 220/221, le contraire aurait été étonnant. Si vous aimez le rail anglais, vous l’aurez certainement déjà acheté et je vous la recommande volontiers. Par contre, si vous cherchez juste un joujou diesel « rosbeefien », je vous conseille d’investir plutôt dans le Voyager, qui avec quelques patchs est tout aussi bien, et qui a plus de possibilités niveau scénario. Dans les deux cas, le prix est assez élevé, mais les soldes chez JT sont assez fréquentes. La patience est donc de mise pour ceux qui veulent faire de bonnes affaires !
C’est parti pour un petit test de TS2016! Je précise tout de suite que ce test n’a pas vocation à être exhaustif car il y aurait de quoi en écrire des pages et faire des douzaines et douzaines de copies d’écran. Le but est surtout de répondre aux questions les plus récurrentes qui sont:
– qu’est-ce qui est fourni en standard si on achète le jeu complet?
– quelles sont les différences avec TS2015?
– quelles sont les différences entre l’upgrade gratuite du 2015 et un rachat du jeu complet?
Le tout assorti de quelques écrans quand-même, bien sûr. Il est possible que je mette légèrement à jour ce test dans les jours qui viennent en fonction de ce que je découvrirai éventuellement en plus, ou des potentielles corrections qui seraient apportées par DTG. N’hésitez pas non plus à me faire un mp si vous pensez que j’ai fait une erreur ou loupé un aspect essentiel des nouveautés du 2016.
Mise à jour du 28/09:
Test de la Norfolk Southern Coal District, fournie avec TS2016 « Steam Edition »
Quelques mises à jour mineures suite à la sortie de la version 53.8a ce jour
Pour ce faire j’ai procédé en 2 étapes:
– D’abord testé la simple upgrade du 2015 via Steam
– Ensuite tout sauvegardé, complètement effacé le 2015 puis entré ma clé 2016 pour faire une installation complète et « fraîche » de TS2016 afin de bien lister les différences et d’être précis sur ce qui est fourni avec le 2016.
1) Upgrade de TS2015
Après un chargement de 770 Mo via Steam, lancement du jeu, et là, la seule différence c’est l’apparition de l’onglet « Workshop » qui regroupe les lignes et objets auxquels ont est abonnés dans le workshop et un nouvel écran de chargement du jeu, en sus de l’affichage de la version 53.8a.
Aucune autre différence constatée avec la 52.2a, y compris dans l’apparence de l’interface utilisateur. Si il y en a, elles sont subtiles.
J’en profite pour rappeler si nécessaire qu’il n’y a aucun changement du moteur graphique au passage, ni des réglages associés dans le menu d’ailleurs, et si vous pensez constater une amélioration de l’aspect visuel ou du framerate, c’est un effet placebo 😉 Idem pour les temps de chargement, aucun changement ici , voire même plus longs dans certains cas, je ne sais pas pourquoi.
2) Installation de TS2016
Pour ce faire j’ai complètement effacé mon répertoire Railworks, je n’ai pas pu faire de désinstallation de TS2015 via l’icône prévue pour, ça me générait un message d’erreur. Puis décoché dans Steam tous les addons liés à TS2015 afin de se mettre vraiment en conditions d’un TS2016 « nu ».
J’ai ensuite entré ma clé du 2016, Steam m’a alors téléchargé 1.8 Go, mais je pense qu’il « croyait » encore que j’avais le 2015 vu ma méthode un peu bourrin (pas le choix) de le virer, du coup c’était incomplet et le jeu ne se lançait pas. J’ai alors fait une vérification des fichiers via Steam puis là il m’a téléchargé encore 2.1 Go et ensuite impeccable. Je pense que si j’avais pu faire une désinstallation propre ça aurait été OK du premier coup.
Allez c’est parti, on lance le jeu, qui d’ailleurs apparaît désormais comme « Train Simulator » dans Steam, mais sans le « 2016 », un reste de mon historique 2015?… Les premières constatations:
– Nouvel écran de chargement et de fond du jeu
– La musique du menu un peu sinistre a été remplacée par des bruits de fond de wagons, traction et autres, c’est plutôt sympa, j’avais désactivé la musique dans le 2015, là je laisse
– Le thème de l’interface graphique change légèrement, c’est léger mais un peu plus joli/moderne quand-même:
Voyons donc voir ce qui est livré de base avec le jeu. 3 lignes sont de la partie (4 si vous avez acheté TS2016 sur Steam, voir plus loin le test de la Norfolk Southern Coal):
– Köln-Koblenz (aka West Rhine)
– Riviera Line époque fifties (nouvelle version de la ligne Riviera Line/Exeter-Paddington)
– Sherman Hill
Un panaché Allemagne/Angleterre/US habituel. Les lignes sont présentées par DTG comme ayant été mises à jour pour TS2016, difficile de comparer sans plus de détails. La Riviera années 50 est nouvelle, elle existait déjà mais dans une livrée d’époque plus récente des années 80.
Au niveau des locos fournies, il y en a pour les 3 pays et toutes les époques, des machines déjà existantes à la « nouvelle » BR155 en passant par 2 déclinaisons de la BR101 etc…. Voici en images, c’est plus parlant qu’une liste de noms de locos:
Une soixantaine de scénarios « carrière » sont fournis avec TS2016, et quelques scénarios standard sur la Sherman Hill uniquement.
D’après ce que j’ai compris lors de la vidéo de lancement sur Twitch, 45 sont entièrement nouveaux et développés spécifiquement pour TS2016, ce qui est appréciable.
A celà s’ajoutent une vingtaine de Quick drives répartis sur toutes les lignes, avec une majorité US tout de même.
Mais qu’est donc cette « loco » Railfan? En la sélectionnant, on trouve 3 scénarios sur la ligne Allemande. On lance et…. ben euhhh, ce sont juste des scénarios avec uniquement des trains AI, et qui se lancent directement en mode free cam (= touche 8), pour faire du trainspotting.
C’est tout? Ben.. oui…. sujet clos tellement c’est anecdotique comme on l’avait déjà évoqué lors des annonces sur la version 2016. D’ailleurs ne pas essayer de changer de caméra et par exemple d’appuyer sur 1 ou 2, ça donne des résultats incohérents puisqu’il n’y a pas de train joueur. C’est fait uniquement pour du free cam et captures d’écran en vues externes donc. A noter qu’on trouve aussi des scénarios « mode Railfan » sur les autres lignes et pas seulement sur la Köln-Koblenz quand on choisit la loco « Railfan ». Pourquoi 2 moyens d’y accéder? Bon c’est pas bien grave vu le détail qu’est ce mode.
A noter également des scénarios d’un nouveau type « Découverte » des locos, assez sympas avec changements de caméras et travellings automatiques, et des infos sur la loco qui défilent sur des panneaux successifs en superposition. C’est plutôt sympathique et bien fait pour donner une idée de ce qui est fourni avec le jeu, cf pour la BR155, La loco US GP 8500 « turbine » et la Castle Class sur la Riviera line que j’ai capturées (en 60fps à partir du 720p, mais celui avec la 155 rame un peu au début même avec ma config haut de gamme, désolé…), du coup on a aussi un rapide aperçu des 3 lignes fournies avec le jeu, mieux que des captures d’écran:
Un point positif sur les écrans de choix des scénarios: en recliquant sur l’image de la ligne dans la partie gauche, on peut revenir à la vue « liste » des scénarios, ce qui ne fonctionnait pas en 2015 et était assez ennuyeux il faut le dire.
Un petit tour dans l’onglet Workshop, on peut le visualiser directement en overlay sans sortir du jeu, c’est assez pratique en théorie. Par contre j’étais abonné à la ligne Seebergbahn, elle apparaît comme indisponible, tout est grisé. Je me suis désinscrit puis réinscrit, Steam m’a téléchargé 30 Mo, j’ai clearé le cache et redémarré le jeu, même résultat. A suivre, je ferai d’autres tests (NDLR: pas mieux en 53.8a, je comprends pas).
Voyons voir les manuels qui sont fournis, y compris en français, c’est plutôt pas mal:
– Manuel du conducteur et guide de référence rapide de.. TS2013…. certes, pas grand’chose n’a changé, on le savait.. Pour le manuel complet, c’est TS2016 en anglais uniquement, celui-ci n’est pas encore traduit… La version 2016 a été livrée avec la mise à jour 53.8a et fait 88 pages.
– Manuel des locos BR 155 et GP gas turbine
– Doc de la ligne Cologne-Coblence
– Doc de la ligne Riviera fifties incluant la doc des machines à vapeur fournies avec
– Doc de la Sherman Hill avec les locos fournies avec (SD70M, SD40-2, etc…
– Doc de la Norfolk Southern Coall avec les locos fournies avec (ES44AC), si Steam Edition
C’est complet à part le manuel complet de TS2016 en français, bon point quand-même de ce côté, le plus important est d’avoir les docs spécifiques aux lignes et locos fournies, et le manuel complet TS2016 est désormais livré en Anglais
Quelques mots sur la BR 155, la « nouvelle » loco de DTG pour l’instant indisponible pour ceux qui n’ont pas acheté TS2016.
Sans être expert des locos, je pense que c’est la, sinon une des plus complètes jamais sorties par DTG et elle mériterait probablement un test à part entière.
Elle a tous les dispos LZB, PZB, et SiFa bien sûr. Le nombre de commandes opérables en cabine est impressionnant:
Elle a des textures « neige » pour la météo qui va avec, c’est franchement sympa. La modélisation 3D est pas mal du tout, et les sons aussi, ce qui pour moi compte tout autant que le visuel.
Deux choses à noter toutefois:
– elle me tue le framerate, je ne sais pas trop pourquoi. Quasi systématiquement sous les 40fps en vue externe sur la Köln-Koblenz, en gare de Köln même en vue interne je suis à peine à 25fps pffffff…. probablement cpu limited, là, et peut-être la ligne elle-même plus que la loco?…
– l’inverseur ne fonctionne pas avec le Raildriver… fâcheux tout de même pour une loco fournie de base avec le jeu
Un mot aussi de la Riviera Line années 50 et la loco vapeur GWR fournie avec en différentes livrées, et qui voit l’apparition d’une fonction « Driver Assist » qui s’active par CTRL-A, en sus du mode simplifié qui s’active avec la touche « B ». C’est vraiment sympa car il vous aide à réaliser les actions nécessaires sur les différents leviers en les mettant en surbrillance et en affichant un panneau avec les instructions qui vont avec. Idéal pour les fainéants comme moi qui étaient un peu rebutés par les vapeur à cause de leur complexité de prise en main… un très bon point sur cette nouvelle fonction vraiment utile pour les débutants en vapeur!
Une autre fonction super sympa est la possibilité de prendre de l’eau dans des bacs au milieu de la voie qui étaient spécialement prévus à cet effet pour ne pas avoir à s’arrêter, avec une écope façon Canadair qui se manoeuvre au clavier, et la signalisation corrspondante en bord de voie. Franchement c’est chouette, un effort global a été fait du côté des locos vapeur, du moins ce qui est fourni avec TS2016.
La loco à turbine gaz est également nouvelle et sympa aussi, bel engin constitué de 3 éléments, et une très jolie vue cabine avec là encore de nombreux contrôles opérationnels à la souris, après c’est de la grosse loco Américaine, quoi :-)) Par contre, elle fonctionne encore plus mal avec le Raildriver, l’inverseur ne fonctionne pas non plus, et le throttle bagote complètement, d’ailleurs ça s’entend sur ma vidéo du scénario d’intro de cette loco, je n’ai compris qu’après d’où ça venait. Décevant… l’interface Raildriver a été mise à jour en TS2015 peu avant la sortie du 2016, et les 2 nouvelles locos ne marchent pas avec? Pas très sérieux….. je suis en contact avec le support Raildriver/PI Engineering, ils m’ont dit y travailler… à suivre…
3) La Norfolk Southern Coal district
Cette ligne Américaine est fournie en plus si vous achetez le jeu sur Steam, et vient avec 2 variantes d’une grosse loco diesel US, la ES44AC et Dash 9-44CW (GE C40CW).
Il s’agit essentiellement de transport de charbon, 5 scénarios sont fournis avec la ligne, en général des trains énormes avec 2 voire 2+2 locos, 2 qui tirent et 2 qui poussent.
La loco est plutôt jolie et la vue cabine bien faite, par contre le son est quelque peu cacochyme pour des engins pareils, ça manque notamment de basses sur une bonne installation 2.1, le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne « sent » pas la puissance du moteur quand on lâche les chevaux! Je ne comprends pas que les éditeurs d’une manière générale négligent autant le son sur pas mal de locos alors que ça fait partie intégrante de l’immersion et de la sensation de puissance dégagée par ces engins. Le son des wagons à charbon livrés avec est par contre pas mal je trouve, différents sons s’entrelacent, c’est chouette en vue externe/flyby, même si là encore ça manque de basses.
Après, que dire de cette ligne… je vais être franc, j’ai essayé les 5 scénarios, je me suis ennuyé ferme à chaque fois au bout de quelques minutes à peine. Je ne mets pas en cause le réalisme, j’imagine que la ligne est fidèle à la réalité, mais se traîner à 15-20 mph voire 10 à certains endroit pendant des miles, en pleine nature/forêt, quasiment sans signalisation et très peu de trains AI, il faut vraiment être fan…
Place aux copies d’écran. Le devers est présent… super à 15 mph et vu le centre de gravité de ces monstres :-))
De temps en temps (rarement), on croise un clone de son train:
De temps en temps aussi, on traverse des zones habitées pour ne pas que le défilement des arbres à 15 ou 25mph finisse de nous endormir, mais la sanction est alors un énorme 10mph pendant des miiiiiles….
Voici qui conclut cet aperçu de la ligne « bonus » de la Steam Edition.
Comment terminer ce simple aperçu de TS2016 donc? Difficile, car ça dépend vraiment de la situation d’où vous partez:
– si c’est votre premier Train Simulator et que vous partez de rien comme dans les conditions de ce test, que dire à part que c’est la meilleure version de TS à ce jour, et que les lignes et locos fournies sont vraiment un super début des 3 principaux styles/pays du jeu. A moins de 20 euros déjà sur les sites de clés Steam, c’est vraiment excellent.
– si vous avez déjà TS2015 mais pas les lignes fournies avec 2016, ça reste un bon achat je pense, car pour moins de 30 euros (voire moins de 20 sur les sites vendeurs des clés) vous avez 3 chouettes locos, et 3 bonnes lignes aussi, le tout avec bon nombre de scénarios, de quoi bien s’amuser, et la nouvelle interface en prime
– si vous avez déjà les 3 lignes, (du moins la Riviera « non fifties » forcément), là bien entendu la question se pose, si la nouvelle Riviera et les 2 nouvelles locos vous intéressent, ça reste une bonne option, sinon… à vous de voir en fonction de ce que vous avez et de vos attentes…
Dans tous les cas si vous avez un Raildriver, il reste à espérer que les dysfonctionnements avec les 2 nouvelles locos soient corrigés rapidement, car ces locos sont pas mal du tout, surtout la BR 155
Concernant le choix de la Steam Edition à acheter directement sur Steam donc, ou bien de l’édition qui s’installera si vous achetez une clé ailleurs et donc sans la Norfolk Southern Coal, je vais être assez clair, d’autant qu’on trouve désormais des clés du jeu sans cette ligne pour environ 16-17 euros: à moins d’être un fan inconditionnel de lignes US, locos Américaines types et de trains de 1km de long qui serpentent à 15 mph dans la forêt pendant des plombes, ça ne vaut pas vraiment le coup…..
Allez, je pars faire un tour de vapeur sur la Riviera, du coup je vais enfin m’intéresser à ces machines!
UKtrainsim
Le forum anglais le plus fréquenté, et accessoirement le forum quasi officiel du jeu, fréquenté par nombre de développeurs du jeu. Pour anglophiles avertis.
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